jeudi 31 janvier 2013

Mieux vaut tard...

Notre carte de voeux 2013 était ready depuis 15 jours, il ne restait plus qu'à l'imprimer mais hein bon entre l'opération de Loulou et le reste par vraiment eu le temps de l'imprimer. Pas moyen non plus de vous la montrer sans que famille et amis la découvrent. N'empêche j'ai les boules parce que non seulement on est à la bourre comme tous les ans mais surtout à force de me plaindre j'en ai reçu quelques une cette année dont une faites avec les mimines d'une copine qui semble s'être mise au craft tampon et cie... je suis sur le postérieur!!!! Alors vas-y La Rockeuse tu déchires!

Voici la notre qui je l'espère sera arrivée avant le 31/1...



mardi 29 janvier 2013

T'es pas cap'

Posez votre tasse, votre mug, votre bol ou votre coca... avalez. Ça vaut mieux car je n'ai pas d'assurance pour les dégâts que j'occasionne sur vos ordi, ipad ou iphone...

Once upon a time (22 oct 2012), Aude de Rue des mûres postait des photos hypra naturelles de sa louloute dans la belle tenue qu'elle venait de lui coudre. Tout à commencé par mon commentaire:
C'est superbe et c'est surtout les poses de ta fille qui me font rire!!! On a toutes les mêmes...
* Aude me répond: c'est dommage que les adultes perdent leur naturel de petite fille sur les photos finalement. ce serait tellement plus drôle!!!

HAHAHAHAHA... j'ai flairé le défi!!! non parce que dans la vie il n'y a pas que les défis couture et justement avec Minouche en ce moment TOUT marche au "t'es pas cap de" dont mon favori: "t'es pas cap de finir ton assiette"... ça marche à tous les coups!
Bref Aude a accepté de se prêter au défi du T'es pas cap de te prendre en photo comme si t'étais une gosse de 6 ans

Je vous avais parlé de ma Sasa de Blousette Rose et j'avais dit que je vous la montrerai portée. Et bien nous y sommes. Papa, Maman, pardon. Futur employeur saches que c'est un simple échantillon de ma folie douce que tu vois là. Loulou... heureusement que tu m'aimes comme je suis. Ici gît ma carrière politique avortée.


Pose Claudette! 


Pose "je veux pas la faire ta photo pourrie!"


Pose "Qu'est ce que je vais bien pouvoir coudre ce week-end?"


Pose HAKA


Pose "Tu sais ce qu'il te dit le cassis?"


 Pose "non mais c'est du n'importe quoi cette séance photo!!!"


 Pose Barbie constipée


Pose sensuelle: "youhou chériiiiiiiiiiii"


Pose Barbie déconstipée


Voilà voilà... que dire de plus si ce n'est que j'ai hâte de voir les photos de Aude: clic clic
Ah si je sais quoi dire de plus, je crois que cela fait un bien fou de ne pas se prendre au sérieux. C'est sans doute ce qui me définit le mieux et c'est là marqué noir sur blanc en bas du blog depuis septembre 2010.
Sinon... vous... vous êtes CAP???
(parce que ça c'est pas un défi de gnognotte)

* trad: "c'est à toi de voir"



lundi 28 janvier 2013

Je t'aime

Non non non... promis rien à voir avec une harlequinade. C'est bon j'ai ma dose et vous aussi je pense. Non non, on revient au classique: parlons couture et du patron de Blousette rose: Thalii en version Je t'aime. J'ai acheté ce patron de tunique au dernier salon MCI, un 3 en 1 qui me séduisait. J'avais biensur envie de la coudre dès mon retour à la maison mais vous savez comment c'est: on se fait des plans sur la comète sur le chemin du retour et pffff  passé le seuil de la maison, la comète s'est évaporée dans une autre galaxie. Bon et puis finalement,  certaines d'entre vous diront que j'ai retrouvé mes esprits parce que coudre une robe bain de soleil en plein janvier, ce n'était pas raisonnable. 


A propos de cette tunique:
explications très claires, pas trop gourmande en tissu, facile à réaliser.
Je l'ai réalisé en 6 ans pour Minouche qui doit être bizarrement fichue (telle mère telle fille) puisque les manches sont trop longues (2 tours quand même).  Mais j'aime beaucoup. Et j'aime aussi beaucoup me dire que je suis quelqu'un qui regarde vers l'avenir en cousant des vêtements toujours un petit peu trop grands pour ma douce.








Tissu Anna Ka Bazaar, biais rose vif de mon stock, fil rose fluo fil 2000

vendredi 25 janvier 2013

Oh oui Bébé, vas-y plus fort!


Aller on revient au vouvoyement maintenant. Hier je vous ai laissé choir en vous disant que j'avais d'autres choses à vous dire et pas des moindres. Maintenant je peux vous dire la vérité: je vais écrire 5 livres chez Harlequin. Vous pourrez retrouver Joan et Bill dans une autre aventure encore plus édulcorée. Je compte sur vous pour faire grossir le tirage.

Ok, là je bluffe à mort, je ne vais rien écrire du tout même si je pense que franchement j'ai l'étoffe d'une écrivain de guimauve. Tout de même, je crois que je viens de faire la plus grosse introduction de ma vie et de l'histoire de la bloggo (battre un record en 2013, ça c'est fait) pour vous parler d'un livre:  Cinquante Nuances de Grey de EL James - on dit Fifty shades - que je suis entrain de lire. J'espère que vous comprenez l'ironie que je cultive quand j'ai commencé le premier post Guimauve Girl par "Il faut que je vous raconte une petite histoire."
Bref, cet été quand le livre a fait le buzz, j'ai aussitôt dit: "I WANT IT". Tu parles un livre de "cul", évidemment que ça m'intéresse. Du mummy-porn, voilà qui avait de quoi m'intriguer. Okay, je passe aux aveux je le voulais car c'était là une douce et étincelante promesse qu'à la lecture de ce livre j'allais enfin pousser la porte d'un magasin Marc Dorcel avec Loulou: string fendu, menottes à moumoute, martinet, boules de Geisha...  
Tant est si bien que lorsque le livre est sorti et bien j'ai oublié de l'acheter ce qui me fait penser à deux choses:
- 1 La com a fait un travail pourri, sinon je n'aurai pas zappé.
- 2 La couture m'occupe beaucoup trop l'esprit.

Enfin bref, j'étais très curieuse de ce livre surtout édité par Lattès, ce qui signifie pour moi que ce type de littérature érotique sortait enfin des éditions La Musardine. Ha oui c'est vrai que je vous ai laissé aux Harlequin et là je vous parle des Editions La Musardine comme si vous connaissiez. Cette maison édite des livres érotiques.  Bon partez pas du blog, je ne suis pas une sale perverse, juste une femme cultivée qui ne met aucune barrière à ses lectures et qui pense que les minots de 13 ans qui se matent des films de boules pour "apprendre" seraient plus inspirés de lire "Les exploits d'un jeune Don Juan" d'Apollinaire.
Mais passons Fifty shades of Grey  c'est Loulou qui me l'a offert pour Noël. Spécial dédicace: "t'es un coquin Loulou!!!"
Alors ce que je vais vous dire est très simple: Allez l'acheter, vous vous amuserez bien au lit ou sur le canapé et vous me remercierez. Attendez un peu, il faut que je vous précise que par amuser j'entends se marrer, rigoler, se poiler en pyjama tue l'amour. Oui parce que cette littérature là c'est de la franche rigolade. Non mais franchement mummy-porn???? really??? Je sais qu'ils sont puritains aux states mais là quand même??? Ils lisaient quoi avant? Yes-Yes (Oui-oui je traduis!)?  Sans déconner... 

Vous trouverez quoi dans le premier Tome? Oh ben c'est tout bête un Harlequin comme je vous l'ai servi depuis 2 jours avec en bonus des scènes cochonnes, mais bon pas trash non plus et en 3 tomes svp. Quand tu penses qu'il faut attendre plus de cent pages (probablement plus en fait) avant une scène, j'ai crié à l'imposture. Je me suis couchée à 3h du mat' pour ça que dale!

Donc c'est l'histoire d'Anastasia qui est hyper belle mais ne le sait pas, vierge à 21 ans, qui est brillante, qui sort de la fac et qui décroche un poste dans une maison d'édition en 2 CV. Hyper crédible! Anastasia va rencontrer Christian Grey sur la base d'un malentendu. Multimilliardaire, il avoue gagner 100000 dollars de l'heure, il est ombrageux et mystérieux. Jusque là, on est carrément dans l'intrigue d'un Harlequin. Je viens d'employer le temps "ombrageux" en parlant du héros, Why? parce qu'il souffre peut-être d'un dérèglement de la glande thyroidienne vu qu'il passe de Jean qui rit à Jean qui gronde. Oui gronde, parce que Christian c'est un gros coquin. Vous vous rappelez le séminariste dans Pédale douce? ben pareil sauf qu'il est hyper beau, bête de sexe, riche et qu'il aime mettre des fessées (avec la main, avec des règles en plexiglas...). Bref, Fifty-shade c'est basé sur le rapport dominant-dominé. Christian veut Anastasia sans concession, Anastasia se donne à lui mais elle n'aime pas se faire frapper même si cette cochonne admet le plaisir qu'elle prend dans "la chambre rouge de la douleur". Je ne peux pas encore vous parler du message de cette trilogie parce que je ne l'ai pas lu intégralement, mais il y en a un. Je le sais parce que je me suis documentée.

"Tu dis que tu n'arrêtes pas de rire en le lisant. Pourquoi?"
Il y a plein de raisons dont celle qu'effectivement on retrouve tous les clichés d'un Harlequin comme je te les ai énumérés auparavant. Toutes les bases sont là. C'est assez effarant. Lattès vient de vendre des milliers d'exemplaires d'un roman pompé sur les Harlequin. Vraiment c'est risible. Rajoute que le style est respecté: beaucoup de descriptions avec un usage quasi illimité du dictionnaire des synonymes.

Ensuite, je pense que la traduction en français n'arrange rien.
"Oh oui Bébé c'est trop bon"
Non mais là, moi je pense automatiquement à la réplique de Patrick Swayze dans Dirty Dancing : "On laisse pas Bébé dans un coin". Et non, non, NON je ne peux pas m'empêcher de me marrer. Et puis je décroche et j'imagine si Loulou me sortait un truc comme ça. Je crois que sincèrement je ne m'en remettrais JAMAIS. Et en plus je risquerai de lui faire pipi dessus (ce qui est loin d'être un fantasme pour nous deux, par contre j'ai un ami...). Bref, du "bébé" en veux-tu en voilà.
Dans Fifty Shades il est beaucoup question de Dieu vu le nombre de fois où l’héroïne Anastasia (un nom qui fini par un A comme par hasard) l'invoque, l'implore, le demande. "désolé, toutes nos lignes sont occupées, merci de patienter et n'oubliez pas que dans le but d'améliorer la qualité de nos services votre appel peut être enregistré".
Rajoutez l'usage intempestif de l'onomatopée OH: "oh oui c'est bon", "oh je jouis" "oh tu m'excites", "Oh Mon dieu" (Please hold on, we're trying to connect you), est assez risible.
Parfois il y a bien quelque trucs crus comme lorsque Christian Grey explique à Anastasia tout ce qu'il va lui faire  comme ci comme ça et qu'il finit par un "je vais te baiser la bouche". Chocking, hein! Ouais bon, dans Fifty shades c'est beaucoup de blabla, quelques détails que vous connaissez déjà si vous nevous appelez pas Joan, mais bon that's all !
Je vous promets c'est hilarant qu'une jeune vierge fasse l'amour 3 fois de suite le jour de son dépucelage, qu'elle jouisse à chaque fois d'orgasmes vaginaux. Et à chaque fois c'est pareil, 1 fois, 2 fois, 3 fois... et je ne vous parle pas de bagatelle, le grand jeu, la totale... 4 fois et peut-être même 5 dans la même journée.  Bon... je dois admettre qu'on a toute espéré un mec capable de faire ça... sorry les girls mais faudrait arrêter de lire des Harlequin parce que ça vous a grandement endommagé le cerveau. En effet, je vous explique.
Fiction = sexe, aéroplane, sexe, voile, sexe, déjeuner, sexe, dispute, sexe, dodo.
Vraie vie = sexe, dodo... ou parfois sexe, 12h de pause et resexe et dodo. Je me trompes?
Bref avec ces allégations sur une pratique incessante et sans essoufflement du sexe, ce livre est la bible des mythos ou en passe de le devenir comme l'atteste ce cas de divorce au Royaume-uni où une femme se sépare de son mari pour comportement déraisonnable (c'est légal chez eux) car il ne veut pas se plier aux exigences de sa femme qui a lu le livre et veut faire la même chose. Le pauvre mec, il a rien demandé, il a ses habitudes et vlan! sa femme lui balance qu'il doit la tringler 4 fois par jour, l'attacher au baldaquin et la cravacher. Oui j'ai écrit "tringler" c'est volontaire, c'est pour que tu comprennes que dans le premier tome on ne fait pas l'amour: ON BAISE. Ouais bon alors moi ça ne me fait pas fantasmer du tout. Mais je pense que c'est la traduction parce que moi dans mon imaginaire j'imagine toujours une vielle prostituée le mégot au bord des lèvres racolant le client par des : "tu baises?" Dans Fifty Shades, donc on baise et on jouit... beaucoup! Mais d'une force que si vous faites ça chez vous c'est uniquement en Heures Creuses (HC = quand les enfants sont absents). Donc là aussi, je rigole, je suis bon public et j'assume.

Quand à la qualité de l'écriture, et bien ma foi ce n'est pas dégueu, comprendre que ça se lit très bien.  Ce n'est pas de la grande prose mais cela a quand même le mérite de ne pas être aussi chiant que Une chaussure sur le Toit de V. Delecroix. C'est typiquement un style et une écriture de roman de gare ou de plage. C'est ce qu'on peut lire sans stress, qu'on peut reprendre 2 semaines après sans que être obligé de tout se retaper parce que quand même Millinium - ce chef d'oeuvre - c'était absolument génial mais les noms des personnages, on s'y perdait si on lâchait le fil. Ex: "Et Benny Nieminen poussa la porte de la remise... Rhhhaa c'est qui lui déjà??? je pige rien... faut tout reprendre à zéro." Alors qu'avec Fifty Shades c'est plus easy: "ou en étais-je déjà? ah oui biensur il l'avait ligoté sur son lit king-size et la fouettait sur la 9ème symphonie"...   

Donc au final, je vous conseille la Trilogie Fifty Shades, car:
* se détendre ça fait du bien, et lire sans se prendre au sérieux et sans prendre au sérieux ce qu'on lit c'est bon parfois,
* il faut supporter le secteur de l'édition
* grâce à tout ce que vous avez lu ici ces derniers jours, je vous ai donné les clés pour lire ce livre comme il convient pour ne pas être déçue
* j'ai fait une putain d'intro et vous me devez bien ça si vous ne l'avez pas lu : oui lire un livre moy-moy c'est là le dévouement que j'attends de vous!
* on a toujours besoin de 3 gros presse-papiers pour maintenir son tissu pendant la découpe.
* bien en évidence sur votre bureau ou sous votre bras quand vous traversez l'open space ça fera jaser Raymonde à la compta et fantasmer Luigi le stagiaire sur lequel Coyote pourrait t'en raconter de belles. (Tiens bébé, je t'envoie des lectrices! bisou bisou)
* J'ai passé au moins 20h pour écrire tout cela: nombreux brouillons, relectures, corrections... bon okay c'était pour vous faire marrer en fait et je crois que le but est atteint.


Toutefois, j'ai plusieurs confessions à faire:
1- j'avais décidé de partager avec vous des trucs inavouables mais j'ai tout effacé car malgré tout il faut savoir garder une part de mystères. (DuCanal je sais que tu es verte de ne pas savoir ce dont je voulais parler et que tu viens de penser "connasse!"... te craches pas ton café dessus. bisou bisou)(Georgette fais gaffe tu trempes l'ipad dans ta tasse. Bisou bisou aussi)(OdileauxUS il faut que tu traduises pour tes voisins. kiss kiss)(Agathe ne me proposes rien en commentaire. xx)(Coyote, si je place le mot baise dans tous mes posts plus jamais tu ne déserteras ton blog? Jures-le!)
2- si je cite tout le monde je ne suis pas couchée et il est déjà 00:23... mais je vous aime toutes, voilà c'est dit!
3- Je ne sais pas ce que je vais faire de Samantha Fever. Elle est d'ores et déjà partie skier à Aspen avec John-John. C'est te dire qu'on n'a rien en commun elle et moi... du ski, moi, jamais. Par contre, hummmm ça pourrait être une idée de thriller... 
4- A partir du prochain post plus de grossièretés parce que là je bas un record - je ne parle pas comme ça dans la vraie vie ... mais ça défoule. BAISE! oups pardon. c'était la dernière, promis juré. (Tourette sors de ce corps)


Euh pour finir -et je vous jure que c'est vrai cette fois- La vraie question est: Anastasia saura-t-elle se soumettre?... il faudra attendre le 6 février pour savoir (date de sortie du 3ème tome)

ps: j'ai pas poussé la porte du Marc Dorcel
ps2: 1 livre de poche sur 3 vendus en France est un Harlequin...

jeudi 24 janvier 2013

Gondoler à Venice - Part. 2


Ola girls! Déjà un très gros merci pour tous vos commentaires d'hier. J'ai pris énormément de plaisir à vous lire et vraiment vous me faites beaucoup rire. C'est probablement le plus belle échange qui soit. A part peut-être le message d'Agathe HoneyPie qui je pense s'est maudit tout le mercredi d'avoir eu l'idée (l'audace?) dans un état second à cause du récit de me dire: "Je te fais un dessin pour la couverture quand tu veux ! Et pour de vrai ! ". Du coup, héhéhé... illico un mail: "pour ce soir avant minuit", là j'avais ma casquette de rédacteur en chef. Et Agathe, ben Agathe elle a bossé toute la journée, un mercredi en plus avec ses enfants dans les pattes... et elle finit avant 22h! Thank you so so so much Honey (note pour plus tard: c'est un mot doux qu'il faudrait que je place dans une version anglaise d'un Harlequin) et je le prononce à la Marion Cotillard stp. C'est vraiment une jolie couverture dans un temps vraiment short et franchement elle a vachement bien bossé et je sais le boulot que ça représente. Donc deuxième couche de Thank you so so so much. 


Sans plus attendre... la suite.

Chapitre 8: Joan monte en voiture le coeur léger. La journée s'est mieux terminée qu'elle n'a commencé. Elle songe à Bill. Il est vraiment intriguant, drôle et raffiné, il a été très discret sur sa vie privée. Elle aussi mais c'est parce qu'elle s'est perdue dans la contemplation des lèvres charnues de Bill. C'est avec cette image qu'elle s'endort. Le lendemain, au bureau, elle est convoquée en salle de réunion avec la nouvelle équipe. Bobby est là également et il lui glisse: "J'ai vraiment apprécié notre déjeuner d'hier. Que dis-tu de boire un verre mercredi soir". "D'accord" lui signifie Joan d'un hochement de tête avec un sourire. Alors qu'elle pense que tout le monde est arrivé, un homme fait irruption dans la salle dans son dos. "Pardonnez mon retard". Cette voix!!! Impossible. L'homme fait le tour de la table. Face à elle se tient Bill. Mais que fait-il ici? Joan est médusée. "Je me présente: William Prince, PDG de SkyNet." Ses yeux font le tour de la table, passent sur Joan, puis reviennent sur elle. Il la déshabille du regard c'est manifeste. Joan ne sait plus que penser, pourvu que cette réunion se termine au plus vite. Bill est surpris puis amusé de la voir là, surtout qu'il l'imagine... La réunion poursuit son cours, dès qu'elle est finit Joan se sauve dans son bureau. "Ha il m'a bien piégée" peste-elle.

Notes de l'auteur: Ouh lalalalala... gros chapitre n'est-ce pas. Bobby est toujours dans le décor comme tu peux le constater. TADAM, là je te place le gros Quiproquo que biensur tu n'as pas vu venir trop occupée à penser qu'aucun de tes collègues ne t'a jamais invité à prendre un verre après le boulot. En fait Bill c'est le diminutif de Williams! Ouaip! Bon là, vu que je te l'avais dit dans la description du personnage hier ce n'est pas vraiment une surprise. Mais maintenant tu sais que Bill est ultra friqué et que donc il devient vraiment un personnage plein de profondeurs.

Chapitre 9: On toque à la porte. Bill rentre. "Joan, quelle surprise, si je m'attendais" dit-il enjoué. "Vous ne lisez pas la liste des noms de vos nouveaux employés?" dit-elle sèchement. "Je suis une personne importante, j'ai des assistantes pour cela". Des assistantes au féminin pluriel songe Joan avant de se dire: non mais t'es jalouse ou quoi, tu débloques.  "Monsieur Prince, j'ai du travail et vous n'êtes pas sans savoir que votre idée de délocalisation ne vous rend pas populaire. Que voulez-vous?" "Allons allons Joan, appelez moi Bill" dit-il. "Certainement pas Monsieur Prince" en soutenant son regard. Rêve-t-elle ou son regard est de braise à cet instant précis. Bill s'approche d'elle, elle pourrait presque le toucher et elle sent son odeur musqué: il sent si bon. "Voyons, biensur que si... et si nous allions prendre un verre ce soir pour continuer notre conversation qui m'a mis l'eau à la bouche et je ne parle pas de nourriture thailandaise." Joan a les jambes en coton et c'est à cet instant précis que Bobby fait irruption dans le bureau. Une intervention que Joan juge opportune. "Je vous interromps?"  dit-il en fronçant les sourcils. "Pas du tout" dit Bill en se reculant, "nous avions finis. A plus tard... Joan." Bobby et Joan sont seuls dans le bureau: "Tu le connais ce type?" argue Bobby méfiant. "Oui, non, enfin si un peu, on s'est croisé." Joan est confuse, elle remet de l'ordre dans ses pensées: quel sale type ce Bill et Bobby qui lui parle de manière agressive. Que lui arrive-t-il? Pourquoi se justifie-t-elle. Elle décide de revenir en mode pro: "Et si on planchait sur tes idées?".

Notes de l'auteur: Après le choc du précédent chapitre tu as tourné les pages avec un peu plus de précipitations que de coutume. Tu n'es pas déçue, je pense. En principe Bill vient dans son bureau avec une seule idée en tête: lui sauter dessus, arracher ses fringues (lui il ne sait pas qu'ils sont à Sonia) et la culbuter. Comme tu es maligne et plutôt coquine, je n'ai pas besoin de le préciser dans le récit. Et au pire si tu ne comprends pas les messages subliminaux libre à toi de penser que Bill la rejoint pour lui proposer une augmentation sans condition. Enfin en tous les cas, un bureau c'est une pièce close donc Ma qué calor aqui! Oui tu sens la tension (sexuelle) qui s'installe entre les deux. Mais une fois de plus Joan fait sa pimbêche, tu as envie de crier: "Gourdasse, prends le sur le canapé!". Oui, tu as raison, elle ne pige rien cette meuf mais le pire dans tout cela c'est que Bobby intervient. Et là... héhéhé... ben Bobby forcément tu trouves qu'il ne mérite pas son capital sympathie: "Bob' tu fais chier là!"
Heureusement Joan a pas mal de sang froid (synonyme de frigide) et elle se remet au boulot. Toi tu es verte et tu te dis qu'à sa place tu te serais peut-être enfermée avec les deux mecs dans ton bureau. Mais je vais te dire un truc qui va te choquer: même pas cap' !

Chapitre 10: Joan est fourbue. Avec Bobby, l'équipe de créatifs et de communication ils ont enchaînés les réunions. Il est 22h et elle tombe de sommeil. Elle est la dernière. Sur le parking, elle constate avec rage qu'un de ses pneus est dégonflé et que son portable est à plat, elle ne peut pas appeler une dépanneuse. Résignée elle repart vers les bureaux pour passer un coup de téléphone. Lorsqu'elle rentre dans le bâtiment  elle entend: "Vous travaillez tard, Joan". Bill! Ce type est vraiment partout songe-t-elle. Prise au dépourvu elle bégaie: "Voiture, pneu à plat, téléphone aussi". Bon sang reprends toi Joan se dit-elle. "Bien, alors laissez moi vous aider. Je vais vous raccompagner. Laissez votre voiture sur place une dépanneuse viendra demain matin" dit-il. "Non vraiment, je peux attendre la dépanneuse." répond-elle. "J'insiste" dit-il en se rapprochant dangereusement et en déshabillant du regard. Joan ne dit pas non... et puis elle est si fatiguée. Joan monte dans le véhicule de Bill. L'odeur masculine du cuir et le parfum de Bill embaument l'habitacle. Hummm ce parfum, songe Joan. La route se fait en silence. Soudain Bill ralentit et se gare. "Que faites-vous?" dit Joan alarmée. "Vous êtes pâles, vous avez besoin de manger. Ce resto sert assez tard et de plus il est excellent". "Ai-je le choix?" répond Joan. "Non" lui répond-il en lui ouvrant la portière. Bill passe commande pour eux deux et la regarde dans les yeux en souriant. Joan se sent fondre et d'un coup elle se met à parler et à rire avec lui, la nourriture est excellent et le vin grisant. A vrai dire l'alcool la désinhibe.  C'est si agréable pense-t-elle. Après le repas dans la voiture ils continuent à discuter et arrivés devant chez elle, elle est bien et elle ne veut pas le quitter. "Merci pour cette soirée Joan, ce fut très instructif et... agréable" dit-il en plissant les yeux. Sa voix est rauque. Son regard gris est hypnotisant.  Soudain il se penche sur Joan et l'embrasse. Dix secondes elle tente de résister mais Oh mon Dieu c'est bon et il embrasse si bien soupire Joan. Leurs lèvres se détachent  Non, non, non encore supplie-t-elle intérieurement  Sans qu'elle ne s'en rende compte ils sont chez elle. Les morceaux d'étoffes se disséminent jusqu'à la porte de sa chambre. Leurs corps semblent être fait pour s'entendre. Toucher Bill c'est se noyer dans un délire, parcourir ses muscles, passer ses doigts dans la petite toison qu'il a sur le torse, Joan succombe rapidement. L'infini douceur de la peau de Joan, ses seins, ses reins, la cambrure de son dos : une corne d'abondance qui fait basculer Bill. Il font l'amour sauvagement et bruyamment. Oh mon Dieu c'était tellement incroyable songe Joan qui n'a jamais connu cela. Elle flotte et tout fini dans une folie orgasmique. L'intensité de leurs ébats, les laisse en sueur, éreintés et ils ne tardent pas à s'endormir lovés l'un contre l'autre. Quelques heures plus tard, Bill est réveillé et  regarde Joan dormir. A-t-il fait une erreur? C'est une employée. Non, certainement pas. C'est plus. Joan est différente des autres filles. Il l'aime déjà mais elle le saura bien assez tôt. Il s'habille dans le noir et rentre chez lui.

Notes de l'auteur: Dans ce chapitre, je fais en sorte qu'il arrive des tuiles à Joan, parce que là avec toutes ses boulettes tu commences à ne plus pouvoir la sentir, donc un brin de Cosette ce n'est pas la panacée  Bill is back! et il l'embarque dans sa grosse bagnole. Tu remarqueras que je ne cite pas de marque ni pour la bagnole, ni pour le parfum comme cela tu peux mieux te projeter. Bill il fait fondre les culottes les filles et Joan est docile. Avoues qu'un instant tu t'es dit qu'il allait lui faire le coup de la panne? (si si j'en suis certaine) En même temps elle a la dâle et va bientôt perdre son boulot, autant qu'elle fasse des réserves. Ensuite, ben forcément tu as compris, toi, que Bill kiffe Joan depuis le début avec sa perche (oui là c'est sexuel) alors je te livre une scène de sexe sans rentrer dans les détails pour que tu sois un peu frustrée mais aussi parce que c'est moins bestial, rajoute que si tu as 12 ans et que tu me lis, je vais me faire virer de chez Blogger. Sans rire: dans un Harlequin tu n'auras jamais de détail du style: "mais comme il est bien monté" ou "dis moi des mots sales". De même que des détails techniques genre la position 19 du Kamasutra, sont largement occultés afin que chacune puisse imaginer la scène qui convient à ses fantasmes. J'ai respecté deux codes obligatoires de la Bible Harlequin :1- Oui Bill a du poil sur le torse, juste un peu, mais j'ignore pourquoi on nous oblige à les faire poilu (perso j'aime pas) 2- j'ai incorporé Dieu dans l'histoire car c'est très américain, tu comprends? Le marché il est là-bas pour moi. Bill tu vois c'est quand même un coeur tendre, il regarde sa douce dormir et il rentre chez lui, il est clair-voyant il sait qu'au réveil elle regrettera d'être passée à l'acte et autant se faire désirer. Là tu te dis qu'il est soit machiavélique, soit sadique, soit choupinet. Aucune réponse n'est la bonne: il est 5h du mat' et il part faire son footing.

Chapitre 11: Lorsque Joan se réveille, un mal de tête lui vrille le crâne pourtant elle se sent bien, apaisée quand soudain elle prend conscience de ce qui s'est passé la nuit dernière. Oh non, oh non, qu'ai-je fait? Elle se lève et prend une douche rapidement avant de s'habiller. En rentrant dans la cuisine elle croise Sonia qui lui offre un grand sourire ponctué d'un "Alors??? qui est-ce???" Joan rougit du bout des lèvres: "C'est mon patron et ça ne se reproduira plus". Sonia est estomaquée. Joan la laisse plantée dans la cuisine la bouche ouverte et file attraper un taxi. Pendant le trajet, Joan n'espère qu'une chose: ne pas croiser Bill. Pourtant son coeur en crève d'envie. C'est déroutant. En fin de journée, aucune nouvelle de Bill. Joan est soulagée et en colère en même temps: elle n'a pas arrêté de penser à lui. Bobby passe la tête par sa porte: "Je passe te prendre à 19h chez toi?". Elle reste étonnée. "Toi et moi, prendre un verre, ce soir? tu te souviens?" ... "non non biensur, excuses moi j'ai la tête ailleurs, c'est d'accord pour 19h."

Notes de l'auteur: à travers ce chapitre Joan est mi-figue mi-raisin. Where is Bill, this is the question? mais bon heureusement Bobby me fournit un alibi pour changer de chapitre.

Chapitre 12: Sitôt rentrée à la maison, Joan se change et choisi d'emprunter une petite robe noire à Sonia. Bobby est ponctuel. Il la conduit dans un lounge bar, plus lounge que bar d'ailleurs pense Joan. L'atmosphère est tamisée et bien que la conversation de Bobby soit plaisante, Joan note qu'il est vraiment très tactile. Cela lui déplaît  A 21h elle décide de lui demander de la raccompagner. Dans la voiture elle est mal à l'aise. Devant chez elle elle remercie Bobby pour le verre mais quand elle tente d'ouvrir la portière Bobby lui saisit le visage et l'embrasse de force. "Aller, je sais que tu en as envie" dit Bobby en glissant sa main entre les cuisses de Joan. Joan le repousse en vain. Soudain la portière conducteur s'ouvre et Bobby est tiré en arrière. Une dispute, des bruits de coups. Bill est là, Joan a reconnu sa voix. Sortie de la voiture, elle remet de l'ordre dans sa tenue, rendue fébrile par l'acte odieux de Bobby mais aussi par la présence de Bill. Que faisait-il là? Que va-t-il penser? songe-t-elle. Bill menace Bobby qui file après avoir lancé un regard noir à Joan désemparée. Joan et Bill restent seuls sur le trottoir. "Merci" dit-elle ne sachant quoi dire d'autre.  Bill ne dit rien lui non plus, il est excédé. Il tourne son regard vers Joan, il est en colère. Alors que Joan se rappelait leur douce nuance de gris, elle ne voit plus qu'un noir regard perçant.  Elle tente de lui dire: "Ce n'est pas ce que tu crois, je..." "Rentres chez toi" aboie-t-il. Joan s'enfuie en claquant la porte et se vide de larmes toute la nuit.

Notes de l'auteur: okay alors là... tu te doutes bien que c'est la scène de violence, de jalousie, de clash. Bobby maintenant tu le trouves vraiment pas cool. Joan se retrouve dans une position inconfortable. En même temps, tu me diras qu'elle l'a bien cherché. Tu n'as pas tort mais tu sais... c'est Joan. Bill est furieux, tu l'imagines furieux?... tu notes que bizarrement dans les récits d'amour un homme en colère et encore plus séduisant. C'est dingue, non?
Bill répudie Joan. C'est pas cool parce que ça veut dire qu'il n'y aura pas de sexe dans ce chapitre, mais continues à lire.

Chapitre 13: Une nouvelle convocation de la direction. C'est la dernière chance pour les créatifs et la com d'exposer leurs idées qui éviteront la délocalisation. Joan a beaucoup travaillé avec eux ces derniers jours. Depuis le matin, elle s'est résolue à ne plus parler à Bill. Penser à Bill lui fait trop de mal. Mais pourquoi y attache-t-elle autant d'importance. C'est incompréhensible. Elle voudrait chasser ses idées noires pour se concentrer mais Bobby est là et flirte avec Brenda la stagiaire en charge des plannings. Bobby tourne son visage abîmé par les coups reçus la veille et lance un regard méprisant à Joan. Joan s'asseoit aussi loin que possible de ce pervers.
"Nous attendons Mr Prince qui souhaite être présent à cette réunion" lance une assistante blonde platine d'un ton piquant."Je suis certaine qu'elle et Bill... non cesse de penser à cela, ça ne te concerne pas pense Joan. Bill rentre dans la salle de réunion, Joan détourne instinctivement son regard. L'équipe expose ses solutions pour éviter la délocalisation. "Qu'en pensez-vous Mr Prince? Est-ce acceptable?" C'est la seconde fois que cette question est posée, Joan détache les yeux de son bloc-note et s'aperçoit que Bill ne la quitte pas des yeux. Son regarde est toujours aussi noir et son visage figé.  La question est reposée à Bill. Il détourne les yeux, se lève et répond un "NON" puis quitte la salle.
Tout le monde est consterné. Joan est en colère, de quel droit ose-t-il?

Notes de l'auteur: oh lalalalala, la tension est palpable dans le triangle Bobby, Joan, Bill. Là je voudrais te faire remarquer quelque chose: as-tu remarqué que j'utilise beaucoup plus d'adjectifs pour décrire Joan et ses états d'âme que pour ceux de Bill que je survole? Et bien figures-toi qu'en faisant cela, j'accentue la détresse (la stupidité) de Joan face aux émotions, tandis que Bill passe pour un homme très sûr de lui sauf quand il pète un câble avec Bobby.

Chapitre 14: Joan rentre chez elle. Elle ne décolère pas. Pétal gratte à la porte et réclame une sortie. Pourquoi pas? cela défoulera la chienne et elle aussi. Une fois sur la plage, Joan ne sait plus si elle est en colère contre son patron où contre Bill. Ses pas la mène malgré elle face à la maison de Bill où Sky fait la fête à Pétal. Alarmé par le bruit de son chien, Bill descend de sa terrasse. Joan et lui sont face à face. Son regard est si dur: "Que veux-tu?" Joan prend une grande inspiration: "Bill je ne sais pas ce que tu as cru hier soir mais si ta décision de ce jour est motivée par ce que tu as interrompu, saches que tu fais fausse route: les idées sont vraiment viables pour sauver les emplois, relis les propositions. S'il te plait". Bill la regarde toujours droit dans les yeux. Elle fini par baisser le regard. "Qu'y a-t-il entre toi et ce garçon?" demande-t-il abruptement. "Rien et c'est tout ce que tu as besoin de savoir" répond elle avant de tourner les talons. Elle s'éloigne non pas parce qu'il lui fait peur mais parce qu'elle a envie de tendre le bras pour le toucher, l'embrasser. Elle commence à se douter pourquoi il l'obsède autant.

Notes de l'auteur: j'avais terminé le précédent chapitre par une indignation de Joan et je continue ici. C'est là que je lui fais prendre son courage à deux mains. Malgré cela j'introduis quand même une mini-tension sexuelle entre les deux protagonistes. Là tu te dis: "vas-y Joan, te laisses pas faire". Tu l'estimes un peu plus et tu prends faits et causes pour elle désormais. Oui, je sais, je viens de te manipuler... 

Chapitre 15: Voilà plusieurs jours que Joan broie du noir. Bill n'est pas réapparu dans les locaux de Vibration. Plusieurs fois elle a cru l'apercevoir mais c'était de veines illusions. Est-ce cela être amoureuse? avoir le coeur qui palpite dès qu'on croit apercevoir l'être désiré. Une sonnerie l'alerte de l'arrivée d'un nouveau message. Une note de service adressée à tout le personnel avec une pièce jointe. Quel choc! La nouvelle direction a décidé d'accepter les propositions et les emplois ne seront pas délocalisés. Dans tous les bureaux c'est la liesse. Une nouvelle sonnerie, un nouvel email: "Tu avais raison pour les propositions. Bill". Joan sourie malgré elle... mais elle est déçue de ce mail si court. Qu'attendait-elle? une déclaration? Peut-être. Allons fillette réveille-toi, Bill n'a pas le temps pour la bagatelle.

Note de l'auteur: Joan se pose beaucoup de questions. C'est une femme et là on se reconnaîtra toutes. Note aussi qu'elle se fait beaucoup de films, et là tu te demandes peut-être si cette fille ce n'est pas toi en fait. (Arrêtes-moi si j'ai tort!)

Chapitre 16: Le soir-même Joan sort avec des collègues fêter la bonne nouvelle. Bien que l'ambiance soit festive, elle est ailleurs, pensive. Lorsqu'elle sort du bar, une voiture familière est garée devant, la vitre fumée descend. C'est Bill. Joan s'avance timidement. "Merci" dit-elle. Bill la regarde avec des yeux qui la déshabille du regard, à cet instant il la trouve plus que belle et n'a qu'une envie: la posséder. "Monte" dit-il dans ce qui ressemble plus à un ordre qu'à une invitation. Joan obtempère trop heureuse de le revoir même si elle est inquiète du ton qu'il emploie avec elle. Bill la conduit chez lui. Sur sa terrasse, Joan découvre une table dressée pour deux. "Tu reçois?" demande-t-elle un brin jalouse. Malgré lui, Bill sourie: "oui j'attends une très belle femme de caractère". Quel goujat. "Grand bien te fasse" rétorque-t-elle. Bill éclate de rire, c'est si drôle de taquiner Joan qui comprend enfin dans un "oh..." Le soleil se couche, Bill s'approche d'elle: "Tu avais raison pour les propositions, elles étaient toutes très bonnes. Je me suis laissé aveugler par... et bien tu sais. Mais te voir avec cet homme m'a tellement mis en colère. Je suis devenu fou. C'est la première fois que cela arrive, comprends-tu ce que cela implique?" Joan ne sait que dire, là tout de suite, elle est entrain de fondre sous les derniers rayons du soleil couchant. Avant que Bill ne la serre tendrement dans ses bras en cherchant sa bouche, elle a juste le temps dans un souffle de murmurer: "oui".

Notes de l'auteur: oui Bill est revenu. Et pas qu'un peu, il te parle et il me parle cet homme. Je te glisse un peu d'humour sur la fin et ton coeur fond. Et toi, tu sais tout ce que ça implique, comme Joan à la fin qui pige enfin et se laisse aller.Bon je sais tu es déçue parce qu'il n'y a pas une seconde scène de sexe, mais c'est comme cela qu'est construit un Harlequin, on te fait croire que... mais non!

FIN

Et voilà, c'est fini. J'espère que tu as ri autant que moi. Tu as là tous les ingrédients pour savoir à quoi ressemble un Harlequin, donc ne te donnes pas la peine d'aller en acheter un ou alors si et je te garantis que ta lecture sera parasitée par le souvenir de ce post. Bon, je te dis à demain (décidément on ne se quitte plus) car j'ai encore plein de choses à te dire.


mercredi 23 janvier 2013

Gondoler à Venice


Chose promise chose due. Voici une intrigue à la Harlequin avec notes de l'auteur. Exceptionnellement on va se tutoyer car nous sommes entre artistes. Pour le titre, c'est le plus dur mais tu as compris que c'est le titre du post.

Bon je te plante le décor d'une intrigue Harlequin car tout le monde (c'est à dire en dehors de toi et de moi) ne s'imagine pas à quel point les personnages sont construits, même si je dois admettre que pas mal des lectrices de ce blog semblent avoir été des ado du genre gourgandines... Ah j'oubliais, tous les auteurs des romans à l'eau de rose ont un pseudo: le mien est Samantha Fever.

* les personnages:

* La fille: elle a un prénom de voiture: Mégane par exemple ou un prénom trop cool de deux syllabes mais qui sussurées font hyper bien: Joan qui donne vraiment bien dans un souffle ou dans un râle. Non mais je n'ai rien contre les prénoms plus longs mais Philomène ça ne va pas un point c'est tout. Ah oui j'oubliais qu'elles ont souvent un prénom finissant en A: Maria, Brenda, Sophia... en plus ça tombe hyper bien parce qu'il se trouve que ça leur donne un côté latino, et tout le monde sait que les femmes au sang latin sont des chaudasses, enfin non... je voulais dire des femmes pulpeuses et peu farouches.
Cette fille - on va l'appeler Joan - est belle, ultra canon, une bombasse en fait sauf que évidemment elle n'a pas confiance en elle, se dévalorise à mort, et se trouve un physique quelconque. Joan a toujours une bonne amie qui est belle, très belle mais moins qu'elle biensur sauf que Joan ne le voit pas et l'adule. Sa meilleure amie est populaire: elle fait la bringue et à un goût absolument certains en matière de fringues. Joan vient d'une famille classe moyenne, a fait des études, ce n'est jamais une soubrette: elle est soit véto, soit infirmière, bosse dans la com ou fait dans l'humanitaire. Joan a tellement étudié qu'elle n'a pas eu tellement le temps d'avoir des petits copains et de bien analyser le sens d'une relation amoureuse. Enfin, parfois elle a eu des flirts mais bon dis-toi une chose c'est qu'elle n'a jamais fréquenté une soirée étudiante. Si c'était le cas, elle aurait été recalée au casting du bouquin qui est bien plus drastique que la sélection Miss France tu peux me croire sur parole. Joan a un caractère ... euh le mieux que je puisse faire c'est te dire qu'elle est gentille (simplette c'est trop injurieux), c'est une sainte vois-tu: elle aide les vieux, fait du bénévolat à gogo, recueille les animaux, achète des gâteaux aux scouts, donne ses vieux habits. Mais tu es comme moi, tu sais que les saintes sont souvent celles qui se révèlent être les pires. Mais Joan, mon Dieu, Joan est loin de se rendre compte de quoi que ce soit, elle est naïve et candide. Les complications tout ça tout ça, elle ne connait pas et à mon avis elle siffle en travaillant et cause aux oiseaux. Elle vit dans un appartement, souvent en collocation avec sa meilleure copine, qui lui prête sa garde-robe. C'est sa meilleure pote et comme par hasard elles font la même taille.

* Le mec: son prénom... d'emblée je te dis qu'il ne s'appelle jamais Freddy, Bernard ou Gustave, ce n'est pas assez glamour. Tu as des variantes en O: Georgio, Antonio ou Edouardo pour les romans de capes et d'épées. Non lui le plus souvent il porte un prénom qui fait rêver, qui transporte et qui est généralement de consonance anglo-saxonne: William, Alan, Stanford ou nordique: Sven, Erik... D'ailleurs, son nom se porte souvent en diminutif: Bill pour William. J'te jure. On nommera notre héros: Bill. Bill il est canon, pas juste canon, il est CANON. Je crois qu'un jour ils ont essayé de placer un trumeau: chute libre du cours Harlequin donc depuis ils ont arrêté l'humanitaire. Bref, Bill prend soin de son corps: il pratique du sport: voile, surf, footing (dès 5h du mat' c'est mieux), golf, polo. Sâches qu'un héros Harlequin ne sent jamais la sueur, son odeur naturelle des dessous de bras envoûte les femmes qui tombent raides à ses pieds. C'est une odeur de mâle ultra puissant. Si tu ne me crois pas c'est que tu n'as jamais embrassé un prince charmant sous les aisselles! Bill lui aussi il a fait des études - ce n'est pas un gueux que crois-tu - il est chirurgien, pilote de ligne, rentier, parfois il est véto, PDG, et il bosse aussi dans l'humanitaire. Ah et j'oubliais il est altruiste. En général il vient soit d'une famille de miséreux et il s'est battu pour devenir le patron hyper puissant qui a monté sa start-up à 21 ans juste après avoir explosé les scores à Harvard. Ou alors il vient d'une famille déjà friquée avec laquelle il a rompu toutes relations à cause d'une mère ultra possessive, mais son grand-père étant décédé il hérite du magot et de la lourde responsabilité d'un salaire à 6 chiffres à l'heure et d'une multinationale qui va avec. Bref, il a toujours beaucoup de travail et c'est aussi pour cela qu'il se lève à 5h pour aller courir. Après cela il avale son cocktail multivitaminé et il va vite s'éclater à donner des ordres hyper réfléchis à ses subalternes. Le Bill que j'ai choisi est brillant et vient justement d'une famille pétée de thunes, parce que je n'avais pas envie de tomber dans le social avec mon histoire. Bill est un loup solitaire, il est pugnace, souvent autoritaire, il est habitué à obtenir ce qu'il veut. Il a connu des déboires amoureux ou a juste eu des histoires hygiéniques sans lendemain. Bill ce n'est pas un débutant si tu vois ce que je veux dire. Il s'habille avec des vêtements qui tombent impeccables, QUE de la marque of course. Bill vit dans une maison sur la plage à Venice Beach. Et biensur il a toujours un chalet dans sa manche à Aspen.

Le lieu: Notre intrigue se passe à Venice beach, L.A., CA, U.S.A.

Je te fais l'intrigue à la façon d'un synopsis rallongé, un séquentiel si tu veux sauf qu'un séquentiel dans un bouquin ça s'appelle des chapitres. Après la fin de chaque chapitre, je noterai mes notes d'auteur afin de ne pas trop altérer mon récit avec mes bavardages incessants qui justifient mes choix.

***

Chapitre 1: Joan qui s'est couchée très tôt la veille est en pleine forme ce dimanche matin. Après un petit déjeuner extrêmement équilibré, elle se décide à enfiler la première chose qui lui tombe sous la main: un short sexy et un tee-shirt lambda rebut de la garde de robe de sa meilleure amie: Sonia, qui ne porte jamais deux fois le même vêtement. Sonia dort encore parce qu'elle est sortie toute le nuit et n'est pas rentrée seule comme en témoigne le jeans masculin au milieu de l'entrée et le sous-tif accroché au lustre. Joan rougit intérieurement. Son golden retriever femelle Pétal la sort de sa rêverie et lui rappelle en grattant la porte qu'il est tant de sortir pour elle sinon elle inonde le paillasson.

Notes de l'auteur: A propos de son short, il n'est pas trop pousse-au-viol, on est pas dans du San-Antonio. Son short, elle l'a depuis la 6ème donc il compte vraiment pour elle. Rien qu'à la vue d'un jeans de mec sur le plancher, Joan est sincèrement excitée, mais elle ne sait pas qu'elle l'est. On dit qu'elle est confuse et qu'il fait chaud en Californie.  Au départ, je voulais qu'elle ait un Teckel qui porterai le nom de Musclor mais ce n'était pas crédible contrairement au reste du récit.

Chapitre 2: Alors qu'elle se dirige vers la plage à 3 rues de là, Joan songe à la chance de son amie qui sait se désinhiber et qui connait 1000 conquêtes amoureuses.  Dès qu'elle arrive sur la plage, elle détache Pétal qui fonce effrayer les mouettes. Le paysage est vraiment à couper le souffle. Quand soudain, les aboiements alarmés de sa chienne la tire de sa rêverie. Elle file la rejoindre et tente désespérément de la séparer d'un autre golden retriever qui essaye outrageusement de la monter. Dans ses efforts elle chute la tête la première dans le sable. Lorsqu'elle relève la tête encore sonnée, elle distingue en contre-jour une silhouette inconnue qui lui demande, d'une voix douce et ferme à la fois, si elle va bien. Comme il habite sur la plage, il lui propose de venir se nettoyer le visage chez lui. Lorsqu'elle se relève les chiens ne sont plus là, mais sous le choc Joan n'ose pas refuser l'aide de cet inconnu.

Notes de l'auteur: tu vois elle n'habite pas directement sur la plage. C'est une roturière. Si elle habitait sur une plage, cela la rendrait antipathique aux yeux de toutes les femmes et je me ferai virer par l'éditeur. Donc trois rues plus loin c'est encore plausible, surtout qu'elle squatte chez sa meilleure copine qui est une fille entretenue mais chuuuuut Joan, cela elle ne le sait pas. OUI Joan est une cérébrale elle réfléchit beaucoup surtout à l'amour, tu comprends qu'à 23 ans, à part Johnny Johnson en Terminal c'est le sahel dans sa culotte Petit Bateau.
The big Mâle rentre en scène. Parce que c'est une fiction mon personnage peut avoir une voix douce et ferme, c'est un peu comme dire que la neige est sèche et humide à la fois. Tu prends ça comme tu veux: soit je fais de l'esprit, soit je n'ai rien à dire et je comble avec des conneries. Quand je dis sur la plage, je ne dis pas qu'il s'agit d'un SDF ancien soldat revenu de la guerre du Golfe 2 et à moitié désaxé, tu te doutes bien que je ne te refais un remix de La Belle et le Clochard.

Chapitre 3: Alors qu'ils se dirigent vers la maison, Joan observe discrètement cet inconnu: il est beau à se damner, il ne porte qu'un short qui semble avoir été moulé sur lui et rien d'autre. Son torse et ses épaules sont musclés, son visage volontaire, ses cheveux bruns décoiffés par la brise matinale, le teint hâlé, les yeux bruns... "est-ce possible d'être aussi beau?" pense-t-elle. Ils accèdent à la maison par l'escalier qui mène de la plage à la terrasse: il lui propose de s'asseoir pendant qu'il va lui chercher une serviette. Pendant son absence elle profite de la magnifique vue qui surplombe la plage. Lorsqu'il revient, l'homme lui tend la serviette et alors qu'elle s'essuie le visage, il se présente: "Je m'appelle Bill." Bill s'interrompt en découvrant le magnifique visage de Joan qui ne le déçoit pas puisque son corps finement sculpté était déjà plein de promesses. Il se remet rapidement de son trouble avec l'arrivée de son chien accompagné de Pétal. Il ajoute: "Voici mon chien: Sky. Navré qu'il s'en soit pris à votre chienne". Joan rétorque: "Quand on a un chien aussi fougueux que le votre, on le tient en laisse". Bill fronce les sourcils et dit séchement: "Votre chienne est en chaleur et c'est moi qui devrait tenir mon chien en laisse, vous plaisantez?"... et il ajoute un sourire au coin des lèvres: "... Et puis de toutes les façons, je ne vois pas où est le mal, c'est la nature." Il se rapproche de Joan qui semble envoûtée par la voix de Bill. Un coup de langue la sort de son état léthargique, elle se lève d'un bond et dit: "Je ne vois pas à quoi vous faites référence, retenez votre chien que nous puissions nous en aller. Merci pour la serviette." Joan quitte précipitamment la maison, le rouge aux joues pour rejoindre son appartement le plus vite possible.

Notes de l'auteur: Notre homme rentre en scène. Je ne te détaille pas trop ce Dionysos car je laisse la place à tes fantasmes: tu pourras ainsi mieux transposer ton amour idéal: ton prof de philo ou Luigi le stagiaire à la photocopieuse. Joan le regarde discrètement... en même temps si elle le reluque sec, je peux t'assurer que je clos le bouquin au prochain chapitre et ça c'est pas bon pour le commerce. Donc discretos Joan mate. D'ailleurs Bill mate aussi et pas qu'un peu. Sur les dialogues, il faut quand même je te rappelle que Joan est vraiment naïve, quasi débile en fait et elle ne comprend aucune allusion sexuelle, même la plus crue. Ainsi va la vie et il faut de tout pour faire un monde. Même des cruches qui ne savent pas attraper une grosse perche  quand on leur en tend une (aucune allusion sexuelle dans le mot perche, merci). Petite précision: c'est le chien qui lui lèche la joue, pas Bill!
Au fait, ne sois pas étonnée: un personnage masculin Harlequin ne peut pas s'empêcher de placer des allusions lubriques dans son discours. Les vilains garçons ça fait tripper les dindes.

Chapitre 4: Joan de retour à son appartement file prendre une douche afin de tenter de se calmer. Elle ne sait si elle est fâchée ou confuse. Alors qu'elle s'est enfin détendue et habillée, elle entend Sonia mettre son Don Juan d'un soir à la porte de l'appartement. Lorsque Joan sort de sa chambre Sonia lui propose un brunch. Sonia se rend compte du trouble de Joan. D'emblée elle lui demande ce qui la perturbe. Joan lui raconte la mésaventure de la matinée et le toupet de cet homme qui a défendu son chien. Sonia qui est fantasque lui fait vite oublier cet incident et surtout Joan a gardé pour elle son trouble et ses interrogations: qui est cet homme et pourquoi lui fait-il cet effet? il est attirant mais impossible.

Notes de l'auteur: aaah la meilleure amie. La meilleure amie, très important personnage, toujours à l'écoute... d'elle même. Ce que le récit ne dit pas c'est: "la prochaine fois que tu vas à la plage avec Pétal tu prends un gun et tu dégommes son golden. Il se la ramènera moins cet enfoiré avec sa grosse perche". Non il vaut mieux... bref, il vaut mieux faire preuve de silence.

Chapitre 5: Ce lundi matin, Joan doit se rendre tôt à son bureau, elle débute sa journée par une réunion d'importance où en tant que responsable du pôle communication sa présence est requise. Joan se plaît dans son nouvel emploi qu'elle a intégré depuis 1 mois après une année à faire le tour de l'Europe. Malgré ses excellents résultats à sa sortie de l'université, elle a choisi d'intégrer une entreprise à taille humaine Vibration: une start-up brillante et innovante. Elle retrouve tout le staff dont des personnes étrangères à l'entreprise.
- (à part: j'écris dans mon canapé, mon chat est lové contre moi, il vient de bailler, il pue de la gueule, c'est juste infâme!) -
Brendon Flynt, PDG de Vibration prend la parole et annonce qu'il a cédé son entreprise à SkyNet, une multinationale qui lui a fait une offre très généreuse. Il passe la parole aux représentants de SkyNet. Ces derniers annoncent un plan de délocalisation vers Taiwan, l'ensemble des salariés seront reclassés. C'est un coup dur pour Joan qui croise le regarde de Bobby Flanaggan, le chargé du département créatif, un blond au corps athlétique. Il lui décroche un clin d'oeil. Ce dernier prend la parole et il ne cache pas sa colère: "Et où est votre patron? Pourquoi ne se présente-il pas à cette réunion?". "Mr William Prince est très occupé et il nous a chargé de cette affaire" intervient un blondinet à l'air coincé. "Et bien dites lui d'aller au diable! Pour l'heure, considérez que nous refusons cette idée et que nous aller chercher des solutions" rétorque Bobby qui se lève et sort de la salle de réunion.

Notes de l'auteur: ici je fais encore appel à l'imagination des lectrices, soit Joan s'est payée sont tour du monde avec l'argent économisé pendant ses études pendant lesquelles elle bossait comme "friteuse" au drive du KFC, ou alors c'est son cadeau de fin d'étude. Tu vois, la seconde solution bizarrement est toujours celle qui ne la rend pas sympathique, grosse bourge et tout le toutim. Donc la lectrice décide.
Tu as découvert que Joan est responsable de communication. Au départ je voulais qu'elle soit responsable des ressources humaines mais ça la faisait cotoyer trop de prolos à problèmes. Tandis que la com, ça lui confère un petit côté branché sans plus. Oui elle a un poste d'enfer pour son premier job et NON elle n'a pas couché.
Voilà, je t'annonce brutalement: c'est un fait qu'elle est dans la mouise et qu'elle risque de perdre son travail. C'est pas du Zola je te l'accorde. Je clos le chapitre par un clash, du coup t'as trop envie de connaître la suite.

Chapitre 6: La réunion prend fin et Joan s'affale dans le canapé de son bureau: "je pourrais perdre mon travail, c'est donc ça la réalité de l'entreprise?" songe-t-elle. Bobby frappe et rentre dans son bureau, voyant sa mine défaite, il lui propose d'aller à la cantine. Joan accepte, Bobby est vraiment un chic type. Pendant leur déjeuner, Bobby parle des idées qu'il faut développer pour que la nouvelle direction change de cap. Joan est fébrile mais l'enthousiasme de Bobby est palpable. Remontée à bloc grâce aux conseils de Bobby, Joan se détend enfin. Bobby s'intéresse à Joan depuis quelques temps et trouve le courage de lui proposer de se retrouver un soir autour d'un verre. L'idée est séduisante et Joan accepte avec plaisir.

Notes de l'auteur: Et oui Joan même dans un récit tu peux te faire virer et aller pointer à Pôle emploi. Bobby, aaaahhh Bobby, voilà le numéro 3 qui s'installe dans le récit. Il est sympa Bobby, tu ne trouves pas? En fait Joan a pris un baba-au-rhum au dessert et elle est pompette ce qui la fait accepter de prendre un verre avec Bobby qui contrairement à ce qu'elle a toujours pensé n'est pas gay. Joan a vraiment de la merde dans les yeux.


Chapitre 7: En rentrant chez elle, Joan fait un crochet chez le traiteur thaïlandais pour acheter un dîner à emporter. Alors qu'elle attend au comptoir, elle se fait aborder: "Vous vous êtes sauvée hier?" Cette voix! Elle se retourne: ce maudit Bill. "On fréquente les mêmes crèmeries on dirait?" dit-il. "C'est un traiteur Thaïlandais, pas une crèmerie" répond-elle abruptement. Silence. Bill sourit. Joan se liquéfie devant son sourire blanc de chez blanc. "Ecoutez, dit-il, nous sommes manifestement partis sur de mauvaises bases. Je me présente: Bill. Et j'aime la nourriture thaïlandaise. J'aime aussi beaucoup la crème... fouettée la crème. Je ne connais pas votre prénom". Que veut-il dire par "fouettée la crème" pense Joan? Peu importe, il semble que Bill fasse un effort, elle esquisse un sourire: "Je suis Joan. Vous venez souvent ici?". De fil en aiguilles, ils discutent de tout et de rien en faisant la queue. Lorsque Joan paye et récupère sa commande, elle lui lance: "A bientôt peut-être". Bill la regarde partir, amusé de l'avoir revu: il n'a cessé de penser à elle depuis la veille. Heureuse coïncidence.

Notes de l'auteur: Je détaille beaucoup, c'est important les détails. Pourquoi Thailandais? Parce que à midi figures-toi que j'ai vu un reportage aux infos sur le zoo de Beauval et ils montraient un éléphanteau, cela m'a rappelé la Thaïlande et toutes les bonnes choses qu'on y mange, alors je parle de nourriture Thaïlandaise. CQFD. Mais en sois je reconnais que ça ne change rien à l'intrigue mais c'est dans mon contrat: 130 pages, alors je rajoute des détails. Joan a le sens de la répartie quand on la pousse dans ses retranchements, en principe cela est sensé exciter un homme digne de ce nom comme Bill. Mais elle baisse sa garde, parce que Bill ce n'est peut-être pas le grand méchant loup après tout. Une fois de plus Joan ne pige rien à la perche que lui tend Bill, elle est définitivement cruche cette fille mais là tu es trop accrochée au récit pour balancer le livre à la jaille. Très exactement ce qui te tient en haleine c'est: "non mais cette débile elle va bien finir par piger et par coucher, non???"

Sur ce, je m'arrête ici et je t'attends demain pour la fin de ce récit palpitant. Ne sois pas trop dur dans tes critiques, je suis une novice... dans ce domaine.

mardi 22 janvier 2013

Guimauve girl



Girls, girls, girls...

Il faut que je vous raconte une petite histoire.
Lorsque j'étais enfant, j'étais une enfant d'expatriés. Le pays où je vivais pour le citer était l'Arabie Saoudite. Ce qui intrasèquement signifie: pas d'alcool, de femmes dénudées, pas de porc... pas pas pas pas. Bref beaucoup de restrictions mais qui nous touchaient finalement très peu (surtout moins en tant qu'ado vu que je ne buvais pas d'alcool) en tant qu'occidentaux puisque nous vivons dans ce qu'il est convenu d'appeler: compound, c'est à dire un village ou camp fermé dans lequel nous vivons à l'occidentale du moins d'un point de vue vestimentaire. Cette période a été l'une des plus belles de ma vie. Mais bref... nous vivons donc à l'occidentale mais tout ce qui rentre dans ce pays est soumis à une douane drastiques: il dépouillent tout. Ex: les magazines type Le point: ils arrachent les pages avec les femmes qui ont les bras découverts, dont on voit les jambes... au final il ne vous reste que 40 pages sur 120 pages. Et en plus pas un seul article complet. Ouais c'est les boules. Autant vous dire que vous oubliez de vous abonner à Elle ou Entrevue. Il existe des combines pour faire rentrer des magazines sur le territoire comme par exemple dans le cartable de vos enfants car ils n'ont pas le droit de fouiller vos manuels scolaires... Bref, ça ne rigole pas. Certaines choses arrivent par valises diplomatiques mais ce n'est pas la panacée. Je vous dis cela, c'était il y a plus de 20 ans. Et dans ce qui arrivait, il y avait quand même très très très très très très peu de choses pour ne pas dire rien du tout pour les adolescents. Oh on n'était pas à plaindre: des piscines, des courts de tennis, squash, terrains de basket et foot, et surtout un coffee shop avec un billard. Perso j'ai usé du squash, du tennis dans ma période Agassi, mais surtout du billard. Il y avait même une bibliothèque constituée des dons des uns et des autres lors des départs... à 90% anglosaxonne. Trop pas cool. Dans les 10% restant: des livres en français: de la collection Le masque Noir, des magazines de 1976, des albums pour enfants de moins de 5 ans et...  des Harlequin. Beaucoup, beaucoup d'Harlequin, un rayonnage entier. Comment était-ce possible, je me le demande encore? Qui a pu accumuler autant de titres pendant des années et les déposer dans cette bibliothèque de fortune? A vrai dire j'ai ma petite idée vu que j'ai été passer des vacances d'été chez cette personne au Portugal et que... cette personne a fait son possible pour que moi et son fils passions le moins de temps possible ensemble durant ces vacances, il ne me restait donc que  la littérature portugaise en VO ou sa bibliothèque de Barbara Cartland pour m'occuper. J'ai donc lu Barbara.
Bref, j'en reviens à cette bibliothèque qui laissait à désirer. J'ai toujours beaucoup lu. Je suis ainsi faite. Mes parents peuvent se féliciter sur ce point: ils m'ont donner le goût de la lecture, j'aime sincèrement cela. Si je n'ai rien à lire, c'est vraiment un drame. Du coup... et bien du coup à 12/13 ans, après avoir dévoré les quelques Agatha Christie et Exbrayat, j'ai entamé la lecture des Harlequin. Et ouaaaah... un monde nouveau s'est offert à moi. Quel choc de passer du Club des cinq, des aventures d'Alice et cie à ce type de lecture. Surtout qu'il existe plusieurs strates dans ces collections. A l'époque c'était des couleurs: jaune pour le soft, le rose pour la romance, le vert pour les romans historiques, le rouge pour la passion. Ah ouais... la passion.
Alors j'étais en plein balbutiement des amourettes de jeunesses avec la langue s'te plait et chronomètre en main,  se plonger dans les Harlequin c'était comme revenir à Cendrillon version moderne sans les images. Tout ce romantisme - synonyme: guimauve - moi je peux bien le dire ça m'a donné des palpitations. Une lecture fluide, des personnages pas vraiment compliqués mais un peu tourmentés quand même. La fille n'est jamais très assurée et le mec est comment dire: vraiment sûre de lui. Oui, j'ai bouffé ces bouquins. J'ai adoré. Maintenant avec le recul je me dis que c'était de la gnogniotte alors comme ma mère et ma belle-mère peuvent lire ce post, je tiens à leur préciser que les ado de nos jours lisent des trucs beaucoup plus trash type la série TRUE BLOOD (que j'ai lu et que j'apprécie) avec des jeunes à peine majeurs qui font l'amour avec des vampires de plus de 3000 ans, sans vous parler des métamorphes. Mais revenons aux Harlequin. Je crois qu'au fond de moi, je suis une incorrigible Guimauve, j'ai rêvé de princes plein aux as qui m'enlevaient contre mon gré pour ne pas faire la fille facile et qui après un quiproquo, une scène de jalousie, une scène de dispute, une scène de réconciliation finissaient pas m'avouer leur amour (et une carte Gold No Limit). Et en général, dans un Harlequin, tout se passe à peu près en tout bien tout honneur.
J'ai développé un 6ème sens pour les love-story remplies de mièvreries et dès demain j'ai décidé de vous écrire une intrigue à la Harlequin et de vous la décortiquer.



A demain donc!
(je vous préviens que je suis ultra courageuse là)


AAAAHHHHH.... je reviens faire un EDIT sur le post: j'ai malheureusement publié l'intégralité du post que voici plus la suite hier soir... quelqu'un l'a lu, je le sais! Donc ne dis rien. Ne racontes rien. Et j'espère que tu passais là par hasard.

lundi 21 janvier 2013

C'est moi que tu tagues????

Alors alors... me voilà bien: deux fois taguée, enfin disons que c'est 2 liebsters blog qu'on m'a attribué. Ce qui me fait pensé à celui que Fabienne m'a décerné en juin 2012. Je n'avais pas donné suite bien que j'y pense chaque semaine depuis. En effet, avec le liebster que Fabienne m'avait décerné cela impliquait à mon tour de choisir 5 blogs à qui le décerner et surtout ayant moins de 200 abonnés. Et cela voyez-vous c'est un exercice très difficile surtout que je voulais le faire sérieusement. Mais pour vous dire la vérité VRAIE: c'est la faute à Coyotte qui m'a coupé l'herbe sous le pied en fermant son satané blog, j'étais tellement dégoûtée .. non en fait j'étais à la limite du suicide mais je me suis accrochée à la vie en me disant que je suis la seule à savoir me servir de la machine à laver à la maison et aussi que Loulou pourrait bien balancer mon stock de Liberty dans un container du secours populaire.
Bref, soit le liebster a revu ses prétentions à la baisse mais là c'est un grand melting pot: exit ou pas les 200 abonnés, de 5 on passe à 11 blogs, et il ressemble à un tag... Arrrg! Bref, je décide donc de le faire à ma sauce moi aussi.

Alors pour commencer je vais d'abord décerner le liebster blog d'honneur à Fabienne La Fabutineuse. Je pense que si vous fréquentez mon blog vous savez déjà de qui je parle, si non alors je suis heureuse de vous la faire découvrir. C'est drôle, certaines sont arrivées sur mon blog par celui de Fabienne et d'autres ont débarqués chez elle par le mien. C'est là toute la magie des blogs. Fabienne par les pouvoirs qui me sont accordés je t'adresse 1000 voeux de réussites en tous domaines. Je crois savoir que 2013 est plus que bien parti pour toi et ta famille. Quelles nouvelles inspirations nous offriras-tu? Quels nouveaux trésors dénicheras-tu? Et quelles merveilles vas-tu créer dans ta ruche que tu commence à peine à aménager? Bref, lorsqu'on a autant d'interrogations c'est que forcément le plaisir de te lire est toujours là et intact.
A très bientôt Fabienne.

....

Rhaaaaaaaaaaa et maintenant passons aux délurées qui m'ont également décerné un liebster-tag.
Il y a déjà Frénésie et moi: Nadège et Ma déco à Môaaa: Marie Ange.

Je dois dire 11 choses sur moi. Je sais, je sais 2 fois ça signifie 22... mais 11 c'est bien, non. Oh et puis ce n'est pas comme si je ne parlais jamais de moi sur mon blog.

So:
1- Je voudrais vivre sur une île. Ouessant très exactement. C'est dans mon caractère je crois et je suis intimement persuadée qu'on n'est pas plus isolée sur une île qu'au milieu d'une grande métropole.
nb: je pourrais aussi vivre aux Maldives dès que j'aurai fait un régime draconien.

2- Je ne pourrai JAMAIS vivre loin de la mer. Je vis à Nantes, pour 95% de nos amis on vit : "près de la mer"...???? à 45mn quand même. Je suis malade de me taper 1h30 de voiture A/R sans les bouchons pour aller à la plage.

3- J'aime la plage mais je ne supporte pas le sable.

4- J'aime la neige mais je déteste la montagne.

5- je me fais soigner pour le point 3 et le point 4.

6- En ce moment je suis la madame Chat du quartier puisque je nourris les chats pour dépanner la p'tite dame qui les nourrit habituellement. Je lui dois bien cela, elle a retrouvé notre chat Mai'heu que nous avions perdu pendant 11 mois (enfoiré!!!). Je souris car chaque soir depuis 5 jours, les gens dans la rue viennent me parler de leurs histoires de chats. Bon sang je suis entrain de devenir une mémère à chat. Les boules! Bon faut vite qu'elle revienne la p'tite dame de l'association sans compter que notre chat est en passe de me bouffer le bras quand il me voir aller nourrir les chats errants avec des boites maxi-format de pâte Félix alors que lui bouffe des croquettes de chez super U.

7- Je ne suis pas une bricoleuse. Je veux dire par là que je ne sais pas planter un clou. Moi je suis une pro de la finition. Ouais bon vous fichez pas de moi et ne criez pas : "à l'imposteur!"

8-  Je fume. Dehors.

9- Je suis une accro de série TV.

10- Je vais commencer le crochet en 2013.

11- là maintenant tout de suite, j'ai envie de vous réveiller avec ceci:


Ensuite je réponds aux questions des girls!

Honneur à Nadège:

Mes 11 questions :
1. Quelle est ton prochain projet couture?
Heu... je suis sur une tunique là. Mais ensuite, j'hésite. Je passe du coq à l'âne.
2. As-tu une autre passion?
oui. Et pas qu'une en fait. Mais me balader sur les vide-greniers est ma number one, là je suis en pause hivernale.
3. Ta profession?
Ben là je cherche du boulot en fait. Mais avant pour tout te dire j'étais Responsable des ventes internationales  dans une agence de presse audiovisuelle. 
4. Le plus beau voyage que tu aies fait ou  que tu souhaites faire?
Rire inside. La première chose qui me vient à l'esprit c'est mon voyage de noce que je n'ai jamais fait. Mais je ne suis pas à plaindre j'ai beaucoup voyagé avant de connaître mon mari. Je rêverai de retourner en Egypte. J'aimerai aller en Nouvelle-Zélande ou en Australie.
Ah oui j'oubliais, mon plus beau voyage n'inclue pas de mettre mes boulets dans mes bagages. Spéciale dédicace à ma maman et mon frère qui a gerbé sur les colonnes à Karnac alors que la guide nous disait: "don't touch please". 
5. Le cadeau que tu as commandé au Père Noël et qu'il ne doit surtout pas oublier?
Merde c'est vrai que j'ai été taguée avant Noël. Bon pour le coup, le père Noël n'a rien oublié. Mais l'année prochaine je vais faire une liste sur pinterest qu'il puisse vraiment me surprendre.
6. Quel âge as-tu?
35 ans depuis 2 ans mais vraiment depuis Aout 2012.
7. Qui est on artiste préféré (dans le domaine que tu veux)?
Impossible de répondre. 
8. Tu manges quoi au petit déjeuner?
Je bois un expresso, une brioche avec du Nutella à la bonne huile de palme. Hummmm. Je mange aussi des craquotte avec du beurre demi-seul. Oui j'aime faire crac-crac au petit dèj! (bah quoi il fallait bien que je la place quelque part)
9. Ta couleur préférée?
bleu.
10. Tu habites où?
à Nantes.
11. Si tu passes à Marseille, tu viendras boire le café (ou autre, ça dépend de l'heure)?
Je viendrais toujours vers moins 10 pour l'heure du pastis.


Honneur à Marie-Ange:

1. Quelle saison préférez vous ? 
L'été. Pour être pieds nus.
2. Qu'aimez vous faire par dessus tout pendant votre jour de repos ?
Regarder le plafond. 
Non attends ça c'est un fantasme. Je ne me repose jamais vraiment.
3. Votre voyage de rêve ?
J'ai répondu chez Nadège mais voici une variante: gagner un billet pour un tour du monde tout frais payé.
4. Si vous deviez changer de métier, lequel feriez vous ?
Scénariste. Ah non c'est encore un fantasme. Bon allé je garde le fantasme.
5. Quelle couleur vous définirait ?
le bleu. Mais peut-être le rouge.
6. En hiver, plutôt sous la couette au chaud ou balade au frais ?
Carrément sous la couette.
7. Quel livre conseillez vous d'acheter impérativement ?
"Le bonheur des Dames" de Zola
8. Quel est votre dessert préféré ?
L'éclair au café
9. Votre meilleur souvenir d'enfance ?
J'en ai beaucoup. Mais en voici un: mes longues séances de pêche à pied: je suis une pro de la pêche à la crevette à main nue dans les flaques.
10. Votre chanson du moment ?
Voir plus haut mais n'importe comment le plus souvent j'écoute beaucoup de motown. Des trucs qui me filent la pêche et dont je connais les paroles par coeur. Ouais ma poule, je chante comme une casserole mais j'assume! Et en plus je bouge mon corps!
11. L'endroit où vous aimez vous ressourcer ?
Sur une serviette sur la plage.


Mes questions pour celles que je vais désigner. 

1- quelle est la chanson de la honte que tu aimes mais que tu n'as jamais osé avouer parce que justement c'est la honte?
2- Si tu étais un livre pour enfant, quel titre choisirais-tu?
3- Si tu étais un objet ascendant potiche, lequel serais-tu?
4- Ton insulte préférée et dans quelle situation?
5- Quel est l'objet le plus insolite de ton sac à main?
6- Si tu étais un personnage de dessin animé, lequel serais-tu?
7- Si tu tombes sur des Alain Grée en vide-grenier jures-tu solennellement de me les envoyer par la poste?
8- Est-ce que toi aussi tu penses que les objets s'animent lorsque tu dors? 
9- Que souhaiterais-tu recevoir comme cadeau de la part de ta belle-mère?
10- as-tu déjà revendu des cadeaux de Noël ou d'anniversaire sur ebay?
11- ta réplique de film préférée est?

AAAAAh ah ah... and now... the winners are... en fait je suis assez frustrée parce que je ne sais pas à qui proposer ce liebster tag... ouaip. En principe je devrais choisir des blogs ayant moins de 200 abonnés. Mais si je commence à vous écrire pour cela je n'ai pas fini. Aussi... j'ai décidé de laisser le sort décider. Donc j'ai pris le précédent post et le nom de toutes celles qui y ont laissé un commentaire, et une main innocente (celle de Minouche) a tiré au sort 11 papiers. Aussi les malheureuses sont:



Gigi Liberty de Pouic-Pouic


Allé les filles ne me remerciez pas. Enfin aucune obligation... mais je serais teeeeeeeeellllllement triiiiiiiiiiste si vous ne jouez pas le jeu!!! A vrai dire j'aurai voulu toutes vous sélectionner alors si vous le souhaitez vous pouvez répondre à mes questions dans les commentaires car je suis AVIDE d'en savoir plus sur vous toutes.