Ha comme on à l'air idiot de dire à quelqu'un "Je t'aime". Pourtant en 3 mots, on dit l'essentiel.
Lorsque j'ai connu Loulou, je le noyais sous des déclarations enflammées. Lui, moins, beaucoup moins, tel un arracheur de dents je lui extirpais le sésame. Selon lui, il ne fallait pas trop le dire de peur d'user les mots et qu'à force ils ne veulent plus rien dire. La pudeur joue beaucoup, la peur du ridicule et l'ignorance n'arrangent rien.
Il y 10 ans, moi non plus je ne voyais pas l'intérêt de le dire jusqu'à ce que quelqu'un de chère disparaisse. Je partais alors du principe que c'était sous-entendu, que c'était évident que je l'aimais, qu'elle le savait forcément. Mais lorsque la personne n'est plus là, on reste démuni face à une triste évidence: "Je ne lui ai jamais dit que je l'aimais". Le savait-elle vraiment? Biensur nos actes et nos attitudes prolongent nos sentiments, mais avait-elle confirmation, le lui avais-je seulement dit une fois?
Dire qu'on aime est une libération. C'est se laisser aller au plus haut degré. C'est un instant de grande vulnérabilité mais d'une grande intensité.
Et lorsque nous recevons ces 3 mots quel plaisir.
Depuis 10 ans, je dis aux personnes qui m'entourent et qui me sont chères que je les aime, que je les apprécie, que j'aime être avec eux. Malgré les tensions, les déceptions, les séparations, cela n'altère pas mon envie dire aux gens ce que je ressens pour eux. Même si parfois je peux avoir l'air nouille, ce n'est pas grave, il faut le dire sinon après ce sera trop tard et il ne restera que de plombant regrets. Alors chez nous, on se dit souvent qu'on s'aime. Je le dis chaque jour à Minouche. Et chaque jour, elle aussi me dit qu'elle m'aime. Pour Chifoumi ce sera pareil. La spontanéité de la formule est toujours chargée de bons sentiments et d'émotions.
Le sujet du post peut paraître un peu "made with eau de rose" mais je tiens à préciser quelque chose qu'il faut que toi, lecteur, tu saches: "Je ne suis pas une allumée qui serre les passants dans ses bras en disant Je T'Aime".
Lorsque j'ai connu Loulou, je le noyais sous des déclarations enflammées. Lui, moins, beaucoup moins, tel un arracheur de dents je lui extirpais le sésame. Selon lui, il ne fallait pas trop le dire de peur d'user les mots et qu'à force ils ne veulent plus rien dire. La pudeur joue beaucoup, la peur du ridicule et l'ignorance n'arrangent rien.
Il y 10 ans, moi non plus je ne voyais pas l'intérêt de le dire jusqu'à ce que quelqu'un de chère disparaisse. Je partais alors du principe que c'était sous-entendu, que c'était évident que je l'aimais, qu'elle le savait forcément. Mais lorsque la personne n'est plus là, on reste démuni face à une triste évidence: "Je ne lui ai jamais dit que je l'aimais". Le savait-elle vraiment? Biensur nos actes et nos attitudes prolongent nos sentiments, mais avait-elle confirmation, le lui avais-je seulement dit une fois?
Dire qu'on aime est une libération. C'est se laisser aller au plus haut degré. C'est un instant de grande vulnérabilité mais d'une grande intensité.
Et lorsque nous recevons ces 3 mots quel plaisir.
Depuis 10 ans, je dis aux personnes qui m'entourent et qui me sont chères que je les aime, que je les apprécie, que j'aime être avec eux. Malgré les tensions, les déceptions, les séparations, cela n'altère pas mon envie dire aux gens ce que je ressens pour eux. Même si parfois je peux avoir l'air nouille, ce n'est pas grave, il faut le dire sinon après ce sera trop tard et il ne restera que de plombant regrets. Alors chez nous, on se dit souvent qu'on s'aime. Je le dis chaque jour à Minouche. Et chaque jour, elle aussi me dit qu'elle m'aime. Pour Chifoumi ce sera pareil. La spontanéité de la formule est toujours chargée de bons sentiments et d'émotions.
Le sujet du post peut paraître un peu "made with eau de rose" mais je tiens à préciser quelque chose qu'il faut que toi, lecteur, tu saches: "Je ne suis pas une allumée qui serre les passants dans ses bras en disant Je T'Aime".
C'est "marrant", ça doit être un truc de mec d'être handicapé du "je t'aime". Comme ça doit être un truc de fille de réclamer qu'on le dise et qu'on le répète (ça suffit pas, la première fois ???).
RépondreSupprimerEt puis un jour on le dit à un moment où soi-même on s'y attend le moins, et là on se sent tout drôle, presque fier d'avoir osé, et on se dit que finalement ça fait vachement du bien et on devrait le dire plus souvent. Pour peu qu'on le pense sincèrement, il va sans dire...
:)