Ola girls! Déjà un très gros merci pour tous vos commentaires d'hier. J'ai pris énormément de plaisir à vous lire et vraiment vous me faites beaucoup rire. C'est probablement le plus belle échange qui soit. A part peut-être le message d'Agathe
HoneyPie qui je pense s'est maudit tout le mercredi d'avoir eu l'idée (l'audace?) dans un état second à cause du récit de me dire: "
Je te fais un dessin pour la couverture quand tu veux ! Et pour de vrai ! ". Du coup, héhéhé... illico un mail: "
pour ce soir avant minuit", là j'avais ma casquette de rédacteur en chef. Et Agathe, ben Agathe elle a bossé toute la journée, un mercredi en plus avec ses enfants dans les pattes... et elle finit avant 22h! Thank you so so so much Honey
(note pour plus tard: c'est un mot doux qu'il faudrait que je place dans une version anglaise d'un Harlequin) et je le prononce à la Marion Cotillard stp. C'est vraiment une jolie couverture dans un temps vraiment short et franchement elle a vachement bien bossé et je sais le boulot que ça représente. Donc deuxième couche de Thank you so so so much.
Sans plus attendre... la suite.
Chapitre 8: Joan monte en voiture le coeur léger. La journée s'est mieux terminée qu'elle n'a commencé. Elle songe à Bill. Il est vraiment intriguant, drôle et raffiné, il a été très discret sur sa vie privée. Elle aussi mais c'est parce qu'elle s'est perdue dans la contemplation des lèvres charnues de Bill. C'est avec cette image qu'elle s'endort. Le lendemain, au bureau, elle est convoquée en salle de réunion avec la nouvelle équipe. Bobby est là également et il lui glisse: "J'ai vraiment apprécié notre déjeuner d'hier. Que dis-tu de boire un verre mercredi soir". "D'accord" lui signifie Joan d'un hochement de tête avec un sourire. Alors qu'elle pense que tout le monde est arrivé, un homme fait irruption dans la salle dans son dos. "Pardonnez mon retard". Cette voix!!! Impossible. L'homme fait le tour de la table. Face à elle se tient Bill. Mais que fait-il ici? Joan est médusée. "Je me présente: William Prince, PDG de SkyNet." Ses yeux font le tour de la table, passent sur Joan, puis reviennent sur elle. Il la déshabille du regard c'est manifeste. Joan ne sait plus que penser, pourvu que cette réunion se termine au plus vite. Bill est surpris puis amusé de la voir là, surtout qu'il l'imagine... La réunion poursuit son cours, dès qu'elle est finit Joan se sauve dans son bureau. "Ha il m'a bien piégée" peste-elle.
Notes de l'auteur: Ouh lalalalala... gros chapitre n'est-ce pas. Bobby est toujours dans le décor comme tu peux le constater. TADAM, là je te place le gros Quiproquo que biensur tu n'as pas vu venir trop occupée à penser qu'aucun de tes collègues ne t'a jamais invité à prendre un verre après le boulot. En fait Bill c'est le diminutif de Williams! Ouaip! Bon là, vu que je te l'avais dit dans la description du personnage hier ce n'est pas vraiment une surprise. Mais maintenant tu sais que Bill est ultra friqué et que donc il devient vraiment un personnage plein de profondeurs.
Chapitre 9: On toque à la porte. Bill rentre. "Joan, quelle surprise, si je m'attendais" dit-il enjoué. "Vous ne lisez pas la liste des noms de vos nouveaux employés?" dit-elle sèchement. "Je suis une personne importante, j'ai des assistantes pour cela". Des assistantes au féminin pluriel songe Joan avant de se dire: non mais t'es jalouse ou quoi, tu débloques. "Monsieur Prince, j'ai du travail et vous n'êtes pas sans savoir que votre idée de délocalisation ne vous rend pas populaire. Que voulez-vous?" "Allons allons Joan, appelez moi Bill" dit-il. "Certainement pas Monsieur Prince" en soutenant son regard. Rêve-t-elle ou son regard est de braise à cet instant précis. Bill s'approche d'elle, elle pourrait presque le toucher et elle sent son odeur musqué: il sent si bon. "Voyons, biensur que si... et si nous allions prendre un verre ce soir pour continuer notre conversation qui m'a mis l'eau à la bouche et je ne parle pas de nourriture thailandaise." Joan a les jambes en coton et c'est à cet instant précis que Bobby fait irruption dans le bureau. Une intervention que Joan juge opportune. "Je vous interromps?" dit-il en fronçant les sourcils. "Pas du tout" dit Bill en se reculant, "nous avions finis. A plus tard... Joan." Bobby et Joan sont seuls dans le bureau: "Tu le connais ce type?" argue Bobby méfiant. "Oui, non, enfin si un peu, on s'est croisé." Joan est confuse, elle remet de l'ordre dans ses pensées: quel sale type ce Bill et Bobby qui lui parle de manière agressive. Que lui arrive-t-il? Pourquoi se justifie-t-elle. Elle décide de revenir en mode pro: "Et si on planchait sur tes idées?".
Notes de l'auteur: Après le choc du précédent chapitre tu as tourné les pages avec un peu plus de précipitations que de coutume. Tu n'es pas déçue, je pense. En principe Bill vient dans son bureau avec une seule idée en tête: lui sauter dessus, arracher ses fringues (lui il ne sait pas qu'ils sont à Sonia) et la culbuter. Comme tu es maligne et plutôt coquine, je n'ai pas besoin de le préciser dans le récit. Et au pire si tu ne comprends pas les messages subliminaux libre à toi de penser que Bill la rejoint pour lui proposer une augmentation sans condition. Enfin en tous les cas, un bureau c'est une pièce close donc Ma qué calor aqui! Oui tu sens la tension (sexuelle) qui s'installe entre les deux. Mais une fois de plus Joan fait sa pimbêche, tu as envie de crier: "Gourdasse, prends le sur le canapé!". Oui, tu as raison, elle ne pige rien cette meuf mais le pire dans tout cela c'est que Bobby intervient. Et là... héhéhé... ben Bobby forcément tu trouves qu'il ne mérite pas son capital sympathie: "Bob' tu fais chier là!"
Heureusement Joan a pas mal de sang froid (synonyme de frigide) et elle se remet au boulot. Toi tu es verte et tu te dis qu'à sa place tu te serais peut-être enfermée avec les deux mecs dans ton bureau. Mais je vais te dire un truc qui va te choquer: même pas cap' !
Chapitre 10: Joan est fourbue. Avec Bobby, l'équipe de créatifs et de communication ils ont enchaînés les réunions. Il est 22h et elle tombe de sommeil. Elle est la dernière. Sur le parking, elle constate avec rage qu'un de ses pneus est dégonflé et que son portable est à plat, elle ne peut pas appeler une dépanneuse. Résignée elle repart vers les bureaux pour passer un coup de téléphone. Lorsqu'elle rentre dans le bâtiment elle entend: "Vous travaillez tard, Joan". Bill! Ce type est vraiment partout songe-t-elle. Prise au dépourvu elle bégaie: "Voiture, pneu à plat, téléphone aussi". Bon sang reprends toi Joan se dit-elle. "Bien, alors laissez moi vous aider. Je vais vous raccompagner. Laissez votre voiture sur place une dépanneuse viendra demain matin" dit-il. "Non vraiment, je peux attendre la dépanneuse." répond-elle. "J'insiste" dit-il en se rapprochant dangereusement et en déshabillant du regard. Joan ne dit pas non... et puis elle est si fatiguée. Joan monte dans le véhicule de Bill. L'odeur masculine du cuir et le parfum de Bill embaument l'habitacle. Hummm ce parfum, songe Joan. La route se fait en silence. Soudain Bill ralentit et se gare. "Que faites-vous?" dit Joan alarmée. "Vous êtes pâles, vous avez besoin de manger. Ce resto sert assez tard et de plus il est excellent". "Ai-je le choix?" répond Joan. "Non" lui répond-il en lui ouvrant la portière. Bill passe commande pour eux deux et la regarde dans les yeux en souriant. Joan se sent fondre et d'un coup elle se met à parler et à rire avec lui, la nourriture est excellent et le vin grisant. A vrai dire l'alcool la désinhibe. C'est si agréable pense-t-elle. Après le repas dans la voiture ils continuent à discuter et arrivés devant chez elle, elle est bien et elle ne veut pas le quitter. "Merci pour cette soirée Joan, ce fut très instructif et... agréable" dit-il en plissant les yeux. Sa voix est rauque. Son regard gris est hypnotisant. Soudain il se penche sur Joan et l'embrasse. Dix secondes elle tente de résister mais Oh mon Dieu c'est bon et il embrasse si bien soupire Joan. Leurs lèvres se détachent Non, non, non encore supplie-t-elle intérieurement Sans qu'elle ne s'en rende compte ils sont chez elle. Les morceaux d'étoffes se disséminent jusqu'à la porte de sa chambre. Leurs corps semblent être fait pour s'entendre. Toucher Bill c'est se noyer dans un délire, parcourir ses muscles, passer ses doigts dans la petite toison qu'il a sur le torse, Joan succombe rapidement. L'infini douceur de la peau de Joan, ses seins, ses reins, la cambrure de son dos : une corne d'abondance qui fait basculer Bill. Il font l'amour sauvagement et bruyamment. Oh mon Dieu c'était tellement incroyable songe Joan qui n'a jamais connu cela. Elle flotte et tout fini dans une folie orgasmique. L'intensité de leurs ébats, les laisse en sueur, éreintés et ils ne tardent pas à s'endormir lovés l'un contre l'autre. Quelques heures plus tard, Bill est réveillé et regarde Joan dormir. A-t-il fait une erreur? C'est une employée. Non, certainement pas. C'est plus. Joan est différente des autres filles. Il l'aime déjà mais elle le saura bien assez tôt. Il s'habille dans le noir et rentre chez lui.
Notes de l'auteur: Dans ce chapitre, je fais en sorte qu'il arrive des tuiles à Joan, parce que là avec toutes ses boulettes tu commences à ne plus pouvoir la sentir, donc un brin de Cosette ce n'est pas la panacée Bill is back! et il l'embarque dans sa grosse bagnole. Tu remarqueras que je ne cite pas de marque ni pour la bagnole, ni pour le parfum comme cela tu peux mieux te projeter. Bill il fait fondre les culottes les filles et Joan est docile. Avoues qu'un instant tu t'es dit qu'il allait lui faire le coup de la panne? (si si j'en suis certaine) En même temps elle a la dâle et va bientôt perdre son boulot, autant qu'elle fasse des réserves. Ensuite, ben forcément tu as compris, toi, que Bill kiffe Joan depuis le début avec sa perche (oui là c'est sexuel) alors je te livre une scène de sexe sans rentrer dans les détails pour que tu sois un peu frustrée mais aussi parce que c'est moins bestial, rajoute que si tu as 12 ans et que tu me lis, je vais me faire virer de chez Blogger. Sans rire: dans un Harlequin tu n'auras jamais de détail du style: "mais comme il est bien monté" ou "dis moi des mots sales". De même que des détails techniques genre la position 19 du Kamasutra, sont largement occultés afin que chacune puisse imaginer la scène qui convient à ses fantasmes. J'ai respecté deux codes obligatoires de la Bible Harlequin :1- Oui Bill a du poil sur le torse, juste un peu, mais j'ignore pourquoi on nous oblige à les faire poilu (perso j'aime pas) 2- j'ai incorporé Dieu dans l'histoire car c'est très américain, tu comprends? Le marché il est là-bas pour moi. Bill tu vois c'est quand même un coeur tendre, il regarde sa douce dormir et il rentre chez lui, il est clair-voyant il sait qu'au réveil elle regrettera d'être passée à l'acte et autant se faire désirer. Là tu te dis qu'il est soit machiavélique, soit sadique, soit choupinet. Aucune réponse n'est la bonne: il est 5h du mat' et il part faire son footing.
Chapitre 11: Lorsque Joan se réveille, un mal de tête lui vrille le crâne pourtant elle se sent bien, apaisée quand soudain elle prend conscience de ce qui s'est passé la nuit dernière. Oh non, oh non, qu'ai-je fait? Elle se lève et prend une douche rapidement avant de s'habiller. En rentrant dans la cuisine elle croise Sonia qui lui offre un grand sourire ponctué d'un "Alors??? qui est-ce???" Joan rougit du bout des lèvres: "C'est mon patron et ça ne se reproduira plus". Sonia est estomaquée. Joan la laisse plantée dans la cuisine la bouche ouverte et file attraper un taxi. Pendant le trajet, Joan n'espère qu'une chose: ne pas croiser Bill. Pourtant son coeur en crève d'envie. C'est déroutant. En fin de journée, aucune nouvelle de Bill. Joan est soulagée et en colère en même temps: elle n'a pas arrêté de penser à lui. Bobby passe la tête par sa porte: "Je passe te prendre à 19h chez toi?". Elle reste étonnée. "Toi et moi, prendre un verre, ce soir? tu te souviens?" ... "non non biensur, excuses moi j'ai la tête ailleurs, c'est d'accord pour 19h."
Notes de l'auteur: à travers ce chapitre Joan est mi-figue mi-raisin. Where is Bill, this is the question? mais bon heureusement Bobby me fournit un alibi pour changer de chapitre.
Chapitre 12: Sitôt rentrée à la maison, Joan se change et choisi d'emprunter une petite robe noire à Sonia. Bobby est ponctuel. Il la conduit dans un lounge bar, plus lounge que bar d'ailleurs pense Joan. L'atmosphère est tamisée et bien que la conversation de Bobby soit plaisante, Joan note qu'il est vraiment très tactile. Cela lui déplaît A 21h elle décide de lui demander de la raccompagner. Dans la voiture elle est mal à l'aise. Devant chez elle elle remercie Bobby pour le verre mais quand elle tente d'ouvrir la portière Bobby lui saisit le visage et l'embrasse de force. "Aller, je sais que tu en as envie" dit Bobby en glissant sa main entre les cuisses de Joan. Joan le repousse en vain. Soudain la portière conducteur s'ouvre et Bobby est tiré en arrière. Une dispute, des bruits de coups. Bill est là, Joan a reconnu sa voix. Sortie de la voiture, elle remet de l'ordre dans sa tenue, rendue fébrile par l'acte odieux de Bobby mais aussi par la présence de Bill. Que faisait-il là? Que va-t-il penser? songe-t-elle. Bill menace Bobby qui file après avoir lancé un regard noir à Joan désemparée. Joan et Bill restent seuls sur le trottoir. "Merci" dit-elle ne sachant quoi dire d'autre. Bill ne dit rien lui non plus, il est excédé. Il tourne son regard vers Joan, il est en colère. Alors que Joan se rappelait leur douce nuance de gris, elle ne voit plus qu'un noir regard perçant. Elle tente de lui dire: "Ce n'est pas ce que tu crois, je..." "Rentres chez toi" aboie-t-il. Joan s'enfuie en claquant la porte et se vide de larmes toute la nuit.
Notes de l'auteur: okay alors là... tu te doutes bien que c'est la scène de violence, de jalousie, de clash. Bobby maintenant tu le trouves vraiment pas cool. Joan se retrouve dans une position inconfortable. En même temps, tu me diras qu'elle l'a bien cherché. Tu n'as pas tort mais tu sais... c'est Joan. Bill est furieux, tu l'imagines furieux?... tu notes que bizarrement dans les récits d'amour un homme en colère et encore plus séduisant. C'est dingue, non?
Bill répudie Joan. C'est pas cool parce que ça veut dire qu'il n'y aura pas de sexe dans ce chapitre, mais continues à lire.
Chapitre 13: Une nouvelle convocation de la direction. C'est la dernière chance pour les créatifs et la com d'exposer leurs idées qui éviteront la délocalisation. Joan a beaucoup travaillé avec eux ces derniers jours. Depuis le matin, elle s'est résolue à ne plus parler à Bill. Penser à Bill lui fait trop de mal. Mais pourquoi y attache-t-elle autant d'importance. C'est incompréhensible. Elle voudrait chasser ses idées noires pour se concentrer mais Bobby est là et flirte avec Brenda la stagiaire en charge des plannings. Bobby tourne son visage abîmé par les coups reçus la veille et lance un regard méprisant à Joan. Joan s'asseoit aussi loin que possible de ce pervers.
"Nous attendons Mr Prince qui souhaite être présent à cette réunion" lance une assistante blonde platine d'un ton piquant."Je suis certaine qu'elle et Bill... non cesse de penser à cela, ça ne te concerne pas pense Joan. Bill rentre dans la salle de réunion, Joan détourne instinctivement son regard. L'équipe expose ses solutions pour éviter la délocalisation. "Qu'en pensez-vous Mr Prince? Est-ce acceptable?" C'est la seconde fois que cette question est posée, Joan détache les yeux de son bloc-note et s'aperçoit que Bill ne la quitte pas des yeux. Son regarde est toujours aussi noir et son visage figé. La question est reposée à Bill. Il détourne les yeux, se lève et répond un "NON" puis quitte la salle.
Tout le monde est consterné. Joan est en colère, de quel droit ose-t-il?
Notes de l'auteur: oh lalalalala, la tension est palpable dans le triangle Bobby, Joan, Bill. Là je voudrais te faire remarquer quelque chose: as-tu remarqué que j'utilise beaucoup plus d'adjectifs pour décrire Joan et ses états d'âme que pour ceux de Bill que je survole? Et bien figures-toi qu'en faisant cela, j'accentue la détresse (la stupidité) de Joan face aux émotions, tandis que Bill passe pour un homme très sûr de lui sauf quand il pète un câble avec Bobby.
Chapitre 14: Joan rentre chez elle. Elle ne décolère pas. Pétal gratte à la porte et réclame une sortie. Pourquoi pas? cela défoulera la chienne et elle aussi. Une fois sur la plage, Joan ne sait plus si elle est en colère contre son patron où contre Bill. Ses pas la mène malgré elle face à la maison de Bill où Sky fait la fête à Pétal. Alarmé par le bruit de son chien, Bill descend de sa terrasse. Joan et lui sont face à face. Son regard est si dur: "Que veux-tu?" Joan prend une grande inspiration: "Bill je ne sais pas ce que tu as cru hier soir mais si ta décision de ce jour est motivée par ce que tu as interrompu, saches que tu fais fausse route: les idées sont vraiment viables pour sauver les emplois, relis les propositions. S'il te plait". Bill la regarde toujours droit dans les yeux. Elle fini par baisser le regard. "Qu'y a-t-il entre toi et ce garçon?" demande-t-il abruptement. "Rien et c'est tout ce que tu as besoin de savoir" répond elle avant de tourner les talons. Elle s'éloigne non pas parce qu'il lui fait peur mais parce qu'elle a envie de tendre le bras pour le toucher, l'embrasser. Elle commence à se douter pourquoi il l'obsède autant.
Notes de l'auteur: j'avais terminé le précédent chapitre par une indignation de Joan et je continue ici. C'est là que je lui fais prendre son courage à deux mains. Malgré cela j'introduis quand même une mini-tension sexuelle entre les deux protagonistes. Là tu te dis: "vas-y Joan, te laisses pas faire". Tu l'estimes un peu plus et tu prends faits et causes pour elle désormais. Oui, je sais, je viens de te manipuler...
Chapitre 15: Voilà plusieurs jours que Joan broie du noir. Bill n'est pas réapparu dans les locaux de Vibration. Plusieurs fois elle a cru l'apercevoir mais c'était de veines illusions. Est-ce cela être amoureuse? avoir le coeur qui palpite dès qu'on croit apercevoir l'être désiré. Une sonnerie l'alerte de l'arrivée d'un nouveau message. Une note de service adressée à tout le personnel avec une pièce jointe. Quel choc! La nouvelle direction a décidé d'accepter les propositions et les emplois ne seront pas délocalisés. Dans tous les bureaux c'est la liesse. Une nouvelle sonnerie, un nouvel email: "Tu avais raison pour les propositions. Bill". Joan sourie malgré elle... mais elle est déçue de ce mail si court. Qu'attendait-elle? une déclaration? Peut-être. Allons fillette réveille-toi, Bill n'a pas le temps pour la bagatelle.
Note de l'auteur: Joan se pose beaucoup de questions. C'est une femme et là on se reconnaîtra toutes. Note aussi qu'elle se fait beaucoup de films, et là tu te demandes peut-être si cette fille ce n'est pas toi en fait. (Arrêtes-moi si j'ai tort!)
Chapitre 16: Le soir-même Joan sort avec des collègues fêter la bonne nouvelle. Bien que l'ambiance soit festive, elle est ailleurs, pensive. Lorsqu'elle sort du bar, une voiture familière est garée devant, la vitre fumée descend. C'est Bill. Joan s'avance timidement. "Merci" dit-elle. Bill la regarde avec des yeux qui la déshabille du regard, à cet instant il la trouve plus que belle et n'a qu'une envie: la posséder. "Monte" dit-il dans ce qui ressemble plus à un ordre qu'à une invitation. Joan obtempère trop heureuse de le revoir même si elle est inquiète du ton qu'il emploie avec elle. Bill la conduit chez lui. Sur sa terrasse, Joan découvre une table dressée pour deux. "Tu reçois?" demande-t-elle un brin jalouse. Malgré lui, Bill sourie: "oui j'attends une très belle femme de caractère". Quel goujat. "Grand bien te fasse" rétorque-t-elle. Bill éclate de rire, c'est si drôle de taquiner Joan qui comprend enfin dans un "oh..." Le soleil se couche, Bill s'approche d'elle: "Tu avais raison pour les propositions, elles étaient toutes très bonnes. Je me suis laissé aveugler par... et bien tu sais. Mais te voir avec cet homme m'a tellement mis en colère. Je suis devenu fou. C'est la première fois que cela arrive, comprends-tu ce que cela implique?" Joan ne sait que dire, là tout de suite, elle est entrain de fondre sous les derniers rayons du soleil couchant. Avant que Bill ne la serre tendrement dans ses bras en cherchant sa bouche, elle a juste le temps dans un souffle de murmurer: "oui".
Notes de l'auteur: oui Bill est revenu. Et pas qu'un peu, il te parle et il me parle cet homme. Je te glisse un peu d'humour sur la fin et ton coeur fond. Et toi, tu sais tout ce que ça implique, comme Joan à la fin qui pige enfin et se laisse aller.Bon je sais tu es déçue parce qu'il n'y a pas une seconde scène de sexe, mais c'est comme cela qu'est construit un Harlequin, on te fait croire que... mais non!
FIN
Et voilà, c'est fini. J'espère que tu as ri autant que moi. Tu as là tous les ingrédients pour savoir à quoi ressemble un Harlequin, donc ne te donnes pas la peine d'aller en acheter un ou alors si et je te garantis que ta lecture sera parasitée par le souvenir de ce post. Bon, je te dis à demain (décidément on ne se quitte plus) car j'ai encore plein de choses à te dire.