It's a kind of magic

Me voilà de retour de vacances, reposée, sereine et surtout délestée de mes boulets pour 3 semaines. D'ailleurs à ce sujet, sachez que mes boulets me manquent déjà... les vacances avec mes poulettes c'était le rêve et comme à chaque fois que je les laisse mon coeur se déchire et oui! je peux bien vous le dire je refoule mes larmes sur les 5 premiers kilomètres qui me séparent d'elles. Allez comprendre quelque chose au fait qu'on rêve de passer du temps sans elles et lorsqu'on est au pied du mur, BANG on se prend un trémolo dans la voix, les genoux tremblent, on s'enfuie en courant (si on peut encore) non pour les fuir comme une lâche mais pour ne pas sombrer dans des adieux larmoyants de veuves siciliennes éplorées. Ce qui aurait pour effet de me faire passer pour une tarée devant ma belle-famille et risquerait d'effrayer mes propres enfants... quoi que... 

Enfin, voilà je suis de retour alone à la maison avec Loulou. On remet la maison en marche doucement. Les habitudes reprennent vite le dessus notamment le pestage intempestif contre le chat (Mai'heu de son doux nom qu'on prononce "mais euh") qui après 3 semaines à la maison (des vacances de rêve pour lui sans gosse, le frigo rempli de bières et une naïade venant lui filer sa ration de croquettes tous les jours)  a laissé du poil un peu partout sur les fauteuils... Pour cette fois je l'ai bien "niqué", j'avais enlevé la nappe de la salle à manger, il en était quitte pour se la jouer rouleau de printemps dessus!

Bref, la routine habituelle excepté le silence... de celui qui vous fait lever la nuit parce que ce silence est trop inquiétant pour être vrai... ah mais oui j'oubliais les enfants ne sont pas là...

Enfin, ce n'est pas le moment de sombrer dans la nostalgie, j'ai encore 3 bonnes semaines pour me laisser aller au child-blues. 

Aller, on est motivée et on s'attaque à des choses essentielles. Je vais vous parler de la première... devinez quoi? ratée ce n'est pas un brin de chevauchée fantastique avec ma nouvelle machine à coudre. 

J'ai rencontré Céline de Les Reloux. Si vous avez suivi - ou pas d'ailleurs - Céline et moi organisons ensemble le Défi Paris et ... on ne s'était jamais vu. Bref, j'ai sauté sur l'occas' à peine rentrée de vacances, elle était à La Baule et il nous restait un jour commun pour nous voir. J'ai mis le turbo sur l'autoroute déjouant les pronostiques du GPS pour arriver à destination. Un énième sens me guidait pour me faufiler dans les bouchons et arriver just in time mais avec 5 min de retard parce que quand même Céline est parisienne et je ne voulais pas passer pour une provinciale ultra rigide : l'heure c'est l'heure nom d'une pipe!

Comment décrire cette rencontre? Et bien comme le dit le titre du post: "it's a kind of magic". STOOOOOOOOOP!!!!! Je vous arrête tout de suite Céline n'est pas apparue à sa porte d'entrée habillée en fée marraine et n'a pas fait apparaître un cheesecake aux speculoos (fort bon du reste, recette d'une autre Céline, encore une) d'un coup de baguette magique. Non en fait, il s'agit d'une perception assez spéciale sur laquelle on revient après coup, un peu comme ces impressions de déjà vu ou vécu. Alors voilà, Céline, je l'ai rencontré pour la première fois mais c'était comme si je revoyais une copine perdue de vue. Et là je pense à une autre amie - La Rockeuse dont le nom est Céline également (une conspiration) - qui me disait lors de leur dernier passage chez nous: "avec vous, on reprend la conversation là où on l'a laissé, comme s'il n'y avait pas eu d'interruption." Et bien là c'était pareil sauf que des conversations on n'en a pas vraiment eu avant avec Céline et contrairement à mon blog ou je m’épanche largement je n'écris pas des mails de 5 pages (vrai de vrai) sur ma vie en long large et travers. Alors je vous le dis cette rencontre avec Céline était étrangement familière. Deux bavardes qui se rencontrent et le temps passe vite, trop vite. J'ai rencontré toute la famille. Les deux filles A. et R. deux espiègles petites nanas toutes deux vêtues des tenues cousues par Céline. J'ai vu les Paris de Céline... grosse pression je n'ai rien cousu. Et je tiens à faire une standing ovation à R. qui a un sens inégalé de la mode car elle sait marier Wax et baskets blanches à scratch, j'ai deviné à cela que nous étions de la même obédience: la  grande loge Jean-Claude Dusse. (note: oui je suis entrain de lire une série sur les francs-maçons) J'ai également rencontré V. double de R. en version mini-elle, trop choupinette qui avait quand même l'air de dire que j'étais une étrangère assez suspecte dans sa maison. Et puis il y avait Mister aussi qui est parti faire les courses avec ses filles (le pauvre) pour nous laisser seules papoter.

Ah oui! le temps est passé trop vite... mais pour résumer Céline est fidèle à son blog, douce et adorable, empreinte de gentillesse. Se rencontrer était une aubaine à ne pas laisser passer. No regrets. Une image, un fragment de Céline, sa main (et celle de V.) puisque c'est par là que tout commence au royaume des blogueuses.

De quoi on a parlé? de tout de rien mais aussi de quelque chose qui se prépare dans l'ombre... on a du pain sur la planche. Mais chuuuuuuuuuuut! bientôt, bientôt...