Chose promise chose due. Voici une intrigue à la Harlequin avec notes de l'auteur. Exceptionnellement on va se tutoyer car nous sommes entre artistes. Pour le titre, c'est le plus dur mais tu as compris que c'est le titre du post.
Bon je te plante le décor d'une intrigue Harlequin car tout le monde (c'est à dire en dehors de toi et de moi) ne s'imagine pas à quel point les personnages sont construits, même si je dois admettre que pas mal des lectrices de ce blog semblent avoir été des ado du genre gourgandines... Ah j'oubliais, tous les auteurs des romans à l'eau de rose ont un pseudo: le mien est Samantha Fever.
* les personnages:
* La fille: elle a un prénom de voiture: Mégane par exemple ou un prénom trop cool de deux syllabes mais qui sussurées font hyper bien: Joan qui donne vraiment bien dans un souffle ou dans un râle. Non mais je n'ai rien contre les prénoms plus longs mais Philomène ça ne va pas un point c'est tout. Ah oui j'oubliais qu'elles ont souvent un prénom finissant en A: Maria, Brenda, Sophia... en plus ça tombe hyper bien parce qu'il se trouve que ça leur donne un côté latino, et tout le monde sait que les femmes au sang latin sont des chaudasses, enfin non... je voulais dire des femmes pulpeuses et peu farouches.
Cette fille - on va l'appeler Joan - est belle, ultra canon, une bombasse en fait sauf que évidemment elle n'a pas confiance en elle, se dévalorise à mort, et se trouve un physique quelconque. Joan a toujours une bonne amie qui est belle, très belle mais moins qu'elle biensur sauf que Joan ne le voit pas et l'adule. Sa meilleure amie est populaire: elle fait la bringue et à un goût absolument certains en matière de fringues. Joan vient d'une famille classe moyenne, a fait des études, ce n'est jamais une soubrette: elle est soit véto, soit infirmière, bosse dans la com ou fait dans l'humanitaire. Joan a tellement étudié qu'elle n'a pas eu tellement le temps d'avoir des petits copains et de bien analyser le sens d'une relation amoureuse. Enfin, parfois elle a eu des flirts mais bon dis-toi une chose c'est qu'elle n'a jamais fréquenté une soirée étudiante. Si c'était le cas, elle aurait été recalée au casting du bouquin qui est bien plus drastique que la sélection Miss France tu peux me croire sur parole. Joan a un caractère ... euh le mieux que je puisse faire c'est te dire qu'elle est gentille (simplette c'est trop injurieux), c'est une sainte vois-tu: elle aide les vieux, fait du bénévolat à gogo, recueille les animaux, achète des gâteaux aux scouts, donne ses vieux habits. Mais tu es comme moi, tu sais que les saintes sont souvent celles qui se révèlent être les pires. Mais Joan, mon Dieu, Joan est loin de se rendre compte de quoi que ce soit, elle est naïve et candide. Les complications tout ça tout ça, elle ne connait pas et à mon avis elle siffle en travaillant et cause aux oiseaux. Elle vit dans un appartement, souvent en collocation avec sa meilleure copine, qui lui prête sa garde-robe. C'est sa meilleure pote et comme par hasard elles font la même taille.
* Le mec: son prénom... d'emblée je te dis qu'il ne s'appelle jamais Freddy, Bernard ou Gustave, ce n'est pas assez glamour. Tu as des variantes en O: Georgio, Antonio ou Edouardo pour les romans de capes et d'épées. Non lui le plus souvent il porte un prénom qui fait rêver, qui transporte et qui est généralement de consonance anglo-saxonne: William, Alan, Stanford ou nordique: Sven, Erik... D'ailleurs, son nom se porte souvent en diminutif: Bill pour William. J'te jure. On nommera notre héros: Bill. Bill il est canon, pas juste canon, il est CANON. Je crois qu'un jour ils ont essayé de placer un trumeau: chute libre du cours Harlequin donc depuis ils ont arrêté l'humanitaire. Bref, Bill prend soin de son corps: il pratique du sport: voile, surf, footing (dès 5h du mat' c'est mieux), golf, polo. Sâches qu'un héros Harlequin ne sent jamais la sueur, son odeur naturelle des dessous de bras envoûte les femmes qui tombent raides à ses pieds. C'est une odeur de mâle ultra puissant. Si tu ne me crois pas c'est que tu n'as jamais embrassé un prince charmant sous les aisselles! Bill lui aussi il a fait des études - ce n'est pas un gueux que crois-tu - il est chirurgien, pilote de ligne, rentier, parfois il est véto, PDG, et il bosse aussi dans l'humanitaire. Ah et j'oubliais il est altruiste. En général il vient soit d'une famille de miséreux et il s'est battu pour devenir le patron hyper puissant qui a monté sa start-up à 21 ans juste après avoir explosé les scores à Harvard. Ou alors il vient d'une famille déjà friquée avec laquelle il a rompu toutes relations à cause d'une mère ultra possessive, mais son grand-père étant décédé il hérite du magot et de la lourde responsabilité d'un salaire à 6 chiffres à l'heure et d'une multinationale qui va avec. Bref, il a toujours beaucoup de travail et c'est aussi pour cela qu'il se lève à 5h pour aller courir. Après cela il avale son cocktail multivitaminé et il va vite s'éclater à donner des ordres hyper réfléchis à ses subalternes. Le Bill que j'ai choisi est brillant et vient justement d'une famille pétée de thunes, parce que je n'avais pas envie de tomber dans le social avec mon histoire. Bill est un loup solitaire, il est pugnace, souvent autoritaire, il est habitué à obtenir ce qu'il veut. Il a connu des déboires amoureux ou a juste eu des histoires hygiéniques sans lendemain. Bill ce n'est pas un débutant si tu vois ce que je veux dire. Il s'habille avec des vêtements qui tombent impeccables, QUE de la marque of course. Bill vit dans une maison sur la plage à Venice Beach. Et biensur il a toujours un chalet dans sa manche à Aspen.
Le lieu: Notre intrigue se passe à Venice beach, L.A., CA, U.S.A.
Je te fais l'intrigue à la façon d'un synopsis rallongé, un séquentiel si tu veux sauf qu'un séquentiel dans un bouquin ça s'appelle des chapitres. Après la fin de chaque chapitre, je noterai mes notes d'auteur afin de ne pas trop altérer mon récit avec mes bavardages incessants qui justifient mes choix.
***
Chapitre 1: Joan qui s'est couchée très tôt la veille est en pleine forme ce dimanche matin. Après un petit déjeuner extrêmement équilibré, elle se décide à enfiler la première chose qui lui tombe sous la main: un short sexy et un tee-shirt lambda rebut de la garde de robe de sa meilleure amie: Sonia, qui ne porte jamais deux fois le même vêtement. Sonia dort encore parce qu'elle est sortie toute le nuit et n'est pas rentrée seule comme en témoigne le jeans masculin au milieu de l'entrée et le sous-tif accroché au lustre. Joan rougit intérieurement. Son golden retriever femelle Pétal la sort de sa rêverie et lui rappelle en grattant la porte qu'il est tant de sortir pour elle sinon elle inonde le paillasson.
Notes de l'auteur: A propos de son short, il n'est pas trop pousse-au-viol, on est pas dans du San-Antonio. Son short, elle l'a depuis la 6ème donc il compte vraiment pour elle. Rien qu'à la vue d'un jeans de mec sur le plancher, Joan est sincèrement excitée, mais elle ne sait pas qu'elle l'est. On dit qu'elle est confuse et qu'il fait chaud en Californie. Au départ, je voulais qu'elle ait un Teckel qui porterai le nom de Musclor mais ce n'était pas crédible contrairement au reste du récit.
Chapitre 2: Alors qu'elle se dirige vers la plage à 3 rues de là, Joan songe à la chance de son amie qui sait se désinhiber et qui connait 1000 conquêtes amoureuses. Dès qu'elle arrive sur la plage, elle détache Pétal qui fonce effrayer les mouettes. Le paysage est vraiment à couper le souffle. Quand soudain, les aboiements alarmés de sa chienne la tire de sa rêverie. Elle file la rejoindre et tente désespérément de la séparer d'un autre golden retriever qui essaye outrageusement de la monter. Dans ses efforts elle chute la tête la première dans le sable. Lorsqu'elle relève la tête encore sonnée, elle distingue en contre-jour une silhouette inconnue qui lui demande, d'une voix douce et ferme à la fois, si elle va bien. Comme il habite sur la plage, il lui propose de venir se nettoyer le visage chez lui. Lorsqu'elle se relève les chiens ne sont plus là, mais sous le choc Joan n'ose pas refuser l'aide de cet inconnu.
Notes de l'auteur: tu vois elle n'habite pas directement sur la plage. C'est une roturière. Si elle habitait sur une plage, cela la rendrait antipathique aux yeux de toutes les femmes et je me ferai virer par l'éditeur. Donc trois rues plus loin c'est encore plausible, surtout qu'elle squatte chez sa meilleure copine qui est une fille entretenue mais chuuuuut Joan, cela elle ne le sait pas. OUI Joan est une cérébrale elle réfléchit beaucoup surtout à l'amour, tu comprends qu'à 23 ans, à part Johnny Johnson en Terminal c'est le sahel dans sa culotte Petit Bateau.
The big Mâle rentre en scène. Parce que c'est une fiction mon personnage peut avoir une voix douce et ferme, c'est un peu comme dire que la neige est sèche et humide à la fois. Tu prends ça comme tu veux: soit je fais de l'esprit, soit je n'ai rien à dire et je comble avec des conneries. Quand je dis sur la plage, je ne dis pas qu'il s'agit d'un SDF ancien soldat revenu de la guerre du Golfe 2 et à moitié désaxé, tu te doutes bien que je ne te refais un remix de La Belle et le Clochard.
Chapitre 3: Alors qu'ils se dirigent vers la maison, Joan observe discrètement cet inconnu: il est beau à se damner, il ne porte qu'un short qui semble avoir été moulé sur lui et rien d'autre. Son torse et ses épaules sont musclés, son visage volontaire, ses cheveux bruns décoiffés par la brise matinale, le teint hâlé, les yeux bruns... "est-ce possible d'être aussi beau?" pense-t-elle. Ils accèdent à la maison par l'escalier qui mène de la plage à la terrasse: il lui propose de s'asseoir pendant qu'il va lui chercher une serviette. Pendant son absence elle profite de la magnifique vue qui surplombe la plage. Lorsqu'il revient, l'homme lui tend la serviette et alors qu'elle s'essuie le visage, il se présente: "Je m'appelle Bill." Bill s'interrompt en découvrant le magnifique visage de Joan qui ne le déçoit pas puisque son corps finement sculpté était déjà plein de promesses. Il se remet rapidement de son trouble avec l'arrivée de son chien accompagné de Pétal. Il ajoute: "Voici mon chien: Sky. Navré qu'il s'en soit pris à votre chienne". Joan rétorque: "Quand on a un chien aussi fougueux que le votre, on le tient en laisse". Bill fronce les sourcils et dit séchement: "Votre chienne est en chaleur et c'est moi qui devrait tenir mon chien en laisse, vous plaisantez?"... et il ajoute un sourire au coin des lèvres: "... Et puis de toutes les façons, je ne vois pas où est le mal, c'est la nature." Il se rapproche de Joan qui semble envoûtée par la voix de Bill. Un coup de langue la sort de son état léthargique, elle se lève d'un bond et dit: "Je ne vois pas à quoi vous faites référence, retenez votre chien que nous puissions nous en aller. Merci pour la serviette." Joan quitte précipitamment la maison, le rouge aux joues pour rejoindre son appartement le plus vite possible.
Notes de l'auteur: Notre homme rentre en scène. Je ne te détaille pas trop ce Dionysos car je laisse la place à tes fantasmes: tu pourras ainsi mieux transposer ton amour idéal: ton prof de philo ou Luigi le stagiaire à la photocopieuse. Joan le regarde discrètement... en même temps si elle le reluque sec, je peux t'assurer que je clos le bouquin au prochain chapitre et ça c'est pas bon pour le commerce. Donc discretos Joan mate. D'ailleurs Bill mate aussi et pas qu'un peu. Sur les dialogues, il faut quand même je te rappelle que Joan est vraiment naïve, quasi débile en fait et elle ne comprend aucune allusion sexuelle, même la plus crue. Ainsi va la vie et il faut de tout pour faire un monde. Même des cruches qui ne savent pas attraper une grosse perche quand on leur en tend une (aucune allusion sexuelle dans le mot perche, merci). Petite précision: c'est le chien qui lui lèche la joue, pas Bill!
Au fait, ne sois pas étonnée: un personnage masculin Harlequin ne peut pas s'empêcher de placer des allusions lubriques dans son discours. Les vilains garçons ça fait tripper les dindes.
Au fait, ne sois pas étonnée: un personnage masculin Harlequin ne peut pas s'empêcher de placer des allusions lubriques dans son discours. Les vilains garçons ça fait tripper les dindes.
Chapitre 4: Joan de retour à son appartement file prendre une douche afin de tenter de se calmer. Elle ne sait si elle est fâchée ou confuse. Alors qu'elle s'est enfin détendue et habillée, elle entend Sonia mettre son Don Juan d'un soir à la porte de l'appartement. Lorsque Joan sort de sa chambre Sonia lui propose un brunch. Sonia se rend compte du trouble de Joan. D'emblée elle lui demande ce qui la perturbe. Joan lui raconte la mésaventure de la matinée et le toupet de cet homme qui a défendu son chien. Sonia qui est fantasque lui fait vite oublier cet incident et surtout Joan a gardé pour elle son trouble et ses interrogations: qui est cet homme et pourquoi lui fait-il cet effet? il est attirant mais impossible.
Notes de l'auteur: aaah la meilleure amie. La meilleure amie, très important personnage, toujours à l'écoute... d'elle même. Ce que le récit ne dit pas c'est: "la prochaine fois que tu vas à la plage avec Pétal tu prends un gun et tu dégommes son golden. Il se la ramènera moins cet enfoiré avec sa grosse perche". Non il vaut mieux... bref, il vaut mieux faire preuve de silence.
Chapitre 5: Ce lundi matin, Joan doit se rendre tôt à son bureau, elle débute sa journée par une réunion d'importance où en tant que responsable du pôle communication sa présence est requise. Joan se plaît dans son nouvel emploi qu'elle a intégré depuis 1 mois après une année à faire le tour de l'Europe. Malgré ses excellents résultats à sa sortie de l'université, elle a choisi d'intégrer une entreprise à taille humaine Vibration: une start-up brillante et innovante. Elle retrouve tout le staff dont des personnes étrangères à l'entreprise.
- (à part: j'écris dans mon canapé, mon chat est lové contre moi, il vient de bailler, il pue de la gueule, c'est juste infâme!) -
Brendon Flynt, PDG de Vibration prend la parole et annonce qu'il a cédé son entreprise à SkyNet, une multinationale qui lui a fait une offre très généreuse. Il passe la parole aux représentants de SkyNet. Ces derniers annoncent un plan de délocalisation vers Taiwan, l'ensemble des salariés seront reclassés. C'est un coup dur pour Joan qui croise le regarde de Bobby Flanaggan, le chargé du département créatif, un blond au corps athlétique. Il lui décroche un clin d'oeil. Ce dernier prend la parole et il ne cache pas sa colère: "Et où est votre patron? Pourquoi ne se présente-il pas à cette réunion?". "Mr William Prince est très occupé et il nous a chargé de cette affaire" intervient un blondinet à l'air coincé. "Et bien dites lui d'aller au diable! Pour l'heure, considérez que nous refusons cette idée et que nous aller chercher des solutions" rétorque Bobby qui se lève et sort de la salle de réunion.
Notes de l'auteur: ici je fais encore appel à l'imagination des lectrices, soit Joan s'est payée sont tour du monde avec l'argent économisé pendant ses études pendant lesquelles elle bossait comme "friteuse" au drive du KFC, ou alors c'est son cadeau de fin d'étude. Tu vois, la seconde solution bizarrement est toujours celle qui ne la rend pas sympathique, grosse bourge et tout le toutim. Donc la lectrice décide.
Tu as découvert que Joan est responsable de communication. Au départ je voulais qu'elle soit responsable des ressources humaines mais ça la faisait cotoyer trop de prolos à problèmes. Tandis que la com, ça lui confère un petit côté branché sans plus. Oui elle a un poste d'enfer pour son premier job et NON elle n'a pas couché.
Voilà, je t'annonce brutalement: c'est un fait qu'elle est dans la mouise et qu'elle risque de perdre son travail. C'est pas du Zola je te l'accorde. Je clos le chapitre par un clash, du coup t'as trop envie de connaître la suite.
Chapitre 6: La réunion prend fin et Joan s'affale dans le canapé de son bureau: "je pourrais perdre mon travail, c'est donc ça la réalité de l'entreprise?" songe-t-elle. Bobby frappe et rentre dans son bureau, voyant sa mine défaite, il lui propose d'aller à la cantine. Joan accepte, Bobby est vraiment un chic type. Pendant leur déjeuner, Bobby parle des idées qu'il faut développer pour que la nouvelle direction change de cap. Joan est fébrile mais l'enthousiasme de Bobby est palpable. Remontée à bloc grâce aux conseils de Bobby, Joan se détend enfin. Bobby s'intéresse à Joan depuis quelques temps et trouve le courage de lui proposer de se retrouver un soir autour d'un verre. L'idée est séduisante et Joan accepte avec plaisir.
Notes de l'auteur: Et oui Joan même dans un récit tu peux te faire virer et aller pointer à Pôle emploi. Bobby, aaaahhh Bobby, voilà le numéro 3 qui s'installe dans le récit. Il est sympa Bobby, tu ne trouves pas? En fait Joan a pris un baba-au-rhum au dessert et elle est pompette ce qui la fait accepter de prendre un verre avec Bobby qui contrairement à ce qu'elle a toujours pensé n'est pas gay. Joan a vraiment de la merde dans les yeux.
Chapitre 7: En rentrant chez elle, Joan fait un crochet chez le traiteur thaïlandais pour acheter un dîner à emporter. Alors qu'elle attend au comptoir, elle se fait aborder: "Vous vous êtes sauvée hier?" Cette voix! Elle se retourne: ce maudit Bill. "On fréquente les mêmes crèmeries on dirait?" dit-il. "C'est un traiteur Thaïlandais, pas une crèmerie" répond-elle abruptement. Silence. Bill sourit. Joan se liquéfie devant son sourire blanc de chez blanc. "Ecoutez, dit-il, nous sommes manifestement partis sur de mauvaises bases. Je me présente: Bill. Et j'aime la nourriture thaïlandaise. J'aime aussi beaucoup la crème... fouettée la crème. Je ne connais pas votre prénom". Que veut-il dire par "fouettée la crème" pense Joan? Peu importe, il semble que Bill fasse un effort, elle esquisse un sourire: "Je suis Joan. Vous venez souvent ici?". De fil en aiguilles, ils discutent de tout et de rien en faisant la queue. Lorsque Joan paye et récupère sa commande, elle lui lance: "A bientôt peut-être". Bill la regarde partir, amusé de l'avoir revu: il n'a cessé de penser à elle depuis la veille. Heureuse coïncidence.
Notes de l'auteur: Je détaille beaucoup, c'est important les détails. Pourquoi Thailandais? Parce que à midi figures-toi que j'ai vu un reportage aux infos sur le zoo de Beauval et ils montraient un éléphanteau, cela m'a rappelé la Thaïlande et toutes les bonnes choses qu'on y mange, alors je parle de nourriture Thaïlandaise. CQFD. Mais en sois je reconnais que ça ne change rien à l'intrigue mais c'est dans mon contrat: 130 pages, alors je rajoute des détails. Joan a le sens de la répartie quand on la pousse dans ses retranchements, en principe cela est sensé exciter un homme digne de ce nom comme Bill. Mais elle baisse sa garde, parce que Bill ce n'est peut-être pas le grand méchant loup après tout. Une fois de plus Joan ne pige rien à la perche que lui tend Bill, elle est définitivement cruche cette fille mais là tu es trop accrochée au récit pour balancer le livre à la jaille. Très exactement ce qui te tient en haleine c'est: "non mais cette débile elle va bien finir par piger et par coucher, non???"
Sur ce, je m'arrête ici et je t'attends demain pour la fin de ce récit palpitant. Ne sois pas trop dur dans tes critiques, je suis une novice... dans ce domaine.
Bon, allez, ça suffit ! Avoue que c'est ton vrai métier ! C'est tellement ça... Vivement demain, mais pas à 7h. ça serait pile poil bien à 15h, tu vois ?
RépondreSupprimerMais tu as peut-être raison...
SupprimerMerci Samantha de ce récit tellement vrai! (je veux dire tellement Harlequin!!!)
RépondreSupprimerAttends toi à recevoir un courrier des lecteurs abondant!
Pour demain, je dirais plutot vers 16h, sinon, je serais encore au boulot, et là si je me fais pécho, je perds mon job! et il n'y a pas de gentil Bobby pour se battre pour moi!
Tu feras comme moi: inventer des histoires!
Supprimerahhhh, les harlequins ça se lit d'une traite normalement j’espère que ça va être un rouge ! Moi je serais là demain à 7h00 parce que j'ai plus de boulot (c'est la suite des harlequins celle qui n'est pas écrite Bill lui fait des gosses et à son retour de congés mater elle c'est fait gauler son bureau avec canapé)
RépondreSupprimerIdem ! Bienvenue au club des "Joan qui n'avaient pas de gentil Bobby pour les défendre" en revenant de leur congé mater...à 7 h suis dispo !
SupprimerMerci! On dirait le scénario d'un téléfilm de M6 du mercredi a-m... Vivement la suite!
RépondreSupprimerTu as tout à fait raison... :-)
SupprimerChère Samantha Fever,
RépondreSupprimerla lecture de ces premiers chapitres a ensoleillé mon début de journée. Cette jeune Joan que l'on devine fraîche, innocente, peu armée face à un Bill déjà aguerri au jeu de l'amour et du hasard (un autre Harlequin je crois)... Elle est parfaite. Quant à Bill, la simple évocation de sa voix douce et ferme me fait frémir. J'ai dû poser mon bol de thé de peur de tremper mon iPad (avec mon thé, nous sommes bien d'accord) tant les frissons parcouraient mon corps.
Merci Samantha pour ces minutes de bonheur matinal, j'attends la suite avec impatience. Quel avenir professionnel pour notre jeune héroïne? En saura-t-on plus sur William Prince, et est-ce lui qui entretient Sonia (ce serait un sacré coup dur pour Joan!!) et qui a mis Kate enceinte? Que va-t-il se passer avec Bobby le "pas si gay"? Retrouvera-t-elle Bill dans une crèmerie?
Soyez-en assurée Samantha, demain à 7h00 je serai là!
Chère ahhude,
SupprimerQuelle plaisir de se délecter de ton message. Sais-tu que Aude collerait parfaitement comme prénom de personnage!
Amicalement
Samantha Fever
Je ne vais pas tenir jusqu'à demain ! Bravo Samantha Fever ! L'idée est trop bien de proposer le livre avec les notes hilarantes en plus! Je te fais un dessin pour la couverture quand tu veux ! Et pour de vrai !
RépondreSupprimerChiche!
SupprimerVoilà, je suis à la bourre pour conduire mes ados au collège ! Je vais être obligée de le faire en pyjama sous le manteau ! oh ! La honte ! Mais j avais trop hâte de connaître la fin et là je vois qu'il va falloir que j'attende demain ......franchement tu es dure ! Pourquoi Bill aime t-il tant que ça la crème fouettée ? Bon là, il faut vraiment que je les conduise car ils commencent vraiment à s'énerver ! VIVEMENT DEMAIN !!!
RépondreSupprimerJe suis désolée pour la honte que je t'inflige. Tu t'es pas fait arrêter par les flics au moins!
Supprimerje suis au boulot, j'ai juste eu le temps de lire les personnages mais je m'y recolle ce midi.
RépondreSupprimerJe serai au rdv demain à 7h !
Avant d'aller te pendre (cf Germaine), est-ce que tu pourrais terminer ton histoire, s'il-te-plaît ? Je VEUX savoir si à la fin, Joan couche avec Bill, avec Bobby, avec Sonia, ou avec les trois à la fois.
RépondreSupprimerMerci, bisous.
Tes désirs sont des ordres!
SupprimerOMG ! Moi qui n'avais JAMAIS (je te le jure sur la tête de mes enfants) lu de roman Harlequin, je sens que je vais m'amuser. Mais bon j'ai des excuses, je suis la fille la moins romantique de la blogo fille. Pas eu le temps de lire autre chose que les personnages, mais je vais revenir. Mais enfin, si Joan s'était appelée Joanna, on aurait tout de suite pensé qu'elle était chaudasse latina. C'est quoi c'tte embrouille ???
RépondreSupprimerNon mais le prénom Joanna est trop stigmatisé par le personnage anglosaxon de la série Hélène et les garçons!
SupprimerMa grand-mère lisait des harlequins et on s'est toujours moqué d'elle. Je tiens donc à lui rendre hommage et m'excuser platement... Je comprends maintenant que ça lui permettait de se projeter dans une vie parallèle avec des Bill et des Bobby qui la faisaient s'évader de son quotidien.
RépondreSupprimerMerci Samantha pour ce roman qui nous tient en haleine et vivement demain!
De rien!!!! Sacrée grand-mère dis donc!
SupprimerEt puis c'est Bill qui a racheté la boîte de Joan, et Sky a fait des bb à Petal qui ne le sait pas. J'ai tout bon, là ? Suis pliée de rire !
RépondreSupprimerJe pense la même chose que toi, et sa soi-disant meilleure amie va tenter de lui piquer le bô Bill...
SupprimerOkay les filles... On monte un forum de discussions???
SupprimerDemain, je serais là tôt pour la suite.
RépondreSupprimer(Et puis ça a le mérite de me faire patienter jusqu'à la suite de mes 50 nuances ;-) )
je découvre le monde Harlequin ! j'en ai lu, des romans à deux balles, mais jamais de harlequin, merci d'enrichir ma culture ;)
RépondreSupprimerla suite la suite la suite !!!!
RépondreSupprimerquelle imagination ! ton récit me replonge dans mes souvenirs livresques d'adolescente !
Un vrai talent !!!!
RépondreSupprimerMoi j'ai du patienter jusqu'à 14h pour enfin lire ce chef d'oeuvre... et oui on est mercredi et j'ai 2 pépettes dans les jambes... enfin j'ai juste lu le titre et la présentation, autant dire rien, où assez pour me laisser gamberger !!
RépondreSupprimerAllez, à demain ;-)
ENCORE, ENCORE! (une ménagère de moins de 50 ans, le reste du temps plutôt True Blood ou Le Trône de Fer, mais là une vraie guimauve. C'est n'importe quoi. Au secours, achevez-moi)
RépondreSupprimer"Bobby Flanaghan": j'adoooooore!
RépondreSupprimerla suite! la suite! la suite! (s'il te plait!)
Palpitant!
RépondreSupprimer:)
Pas eu le temps de le lire hier mais je me rattrape!
Bill ne serait-il pas le vilain William Price?
Mais Joan finira probablement avec sa copine, non?
Je n'ai jamais été une fervente lectrice des romans Harlequin mais je lisais beaucoup les Mary Higgins Clark quand j'étais ado et franchement c'est écrit sur le même modèle. A tel point qu'en général au bout de 10 pages tu sais déjà qui est le tueur (le super beau mec trop gentil que l'héroïne rencontre à la fin), qui est le gentil (le beau mec super gentil depuis le début, mais que l'héroïne ne capte pas)... :) Harlequin au pays des squelettes!
ah ah ah ! je n'ai jamais lu d'harlequin, mais la maison sur la plage est digne d'un bon vieux melrose Place!
RépondreSupprimerbon, William qui rachète, c'est bill et elle va craquer et le croiser le lendemain ( genre grey's anatomy) et sa copine va récupérer bobby.... j'ai bon? tu fais monter la pression, Melle Fever ....
Ah! De la vraie littérature! Avec des émotions, de la profondeur, et un sujet important...l'amour entre une cruche et une grosse perche...ça fait du bien!
RépondreSupprimerÀ demain!
t'es barge !
RépondreSupprimerPetal j'adoooooore !
j'ai lu ce matin mais depuis que j'ai cette saloperie d'aïe phone (j'déconne, j'adore) je ne peux plus te laisser de comms avec mon tél... du coup, je viens de me relever de mon lit pour venir à l'ordi ;o)
bisous ma poule
j'ai hâte de lire la suite ;o)
Miss Fever, vOus êtes juste INCROYABLE & votre imaginatiOn est bluffante!!! j'adOre ;))
RépondreSupprimerPour une fois, je suis contente d'arriver après la bataille, je vais pouvoir lire la suite là maintenant tout de suite! Mon premier roman mièvre, ça se fête, tu viens boire un coup ce week-end?
RépondreSupprimerGénial !!! Je me marre toute seule devant mon PC :D
RépondreSupprimerÀ Ton service! :-)
SupprimerJ'arrive en retard donc j'ai la chance de ne pas avoir a attendre avant de lire la suite des aventures excitantes de Joan et Bill, mais je voulais laisser un comm' des la 1ere partie car c'est vraiment excellent!!! Bravo!
RépondreSupprimer(Note: et je suis morte de rire pour le prenom des chiens....)
Excellent ! On s'y croit vraiment et j'ai hâte de lire la suite ! Tu n'as plus qu'à te lancer je suis sûre que tu auras un succes fou !
RépondreSupprimerHa Ben la suite est écrite voir le post d'après! Signé: Samantha Fever
Supprimer